Les annonces fibre optique...

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The Yoda
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Les annonces fibre optique...

Message par The Yoda » sam. 16 déc. 2006, 10:40

A noter les 2 derniers paragraphes analysant la situation... les 100 mbs utiles ou pas ? Les clients ne sont pas forcément l'enjeu premier !

Par Guillaume Deleurence, 01net.

Le rendez-vous est pris pour les premiers bourgeons du printemps. C'est en mars de l'année prochaine que France Télécom lancera officiellement, à Paris et dans ses environs, une gamme de forfaits d'accès à Internet à très haut débit.

Raccordés directement par un lien de fibre optique, les clients pourront notamment souscrire à un débit de 100 Mbit/s en descente (ou download) et en montée (ou upload), et disposer de plusieurs canaux haute définition sur télévision et PC, ainsi que du téléphone illimité. Les premiers clients à avoir été raccordés pour la phase de test en 2006 devaient débourser 70 euros par mois pour accéder à l'offre 100 Mbit/s. Les prix pratiqués à partir de mars prochain ne sont pas encore connus.

Dans un deuxième temps, en juin, l'opérateur historique rendra « progressivement disponible » son service dans plusieurs villes, à savoir Lille, Lyon, Marseille, Poitiers et Toulouse. Avec ce prédéploiement en région parisienne et en province, l'opérateur espère avoir séduit, d'ici à la fin de l'année 2008, entre 150 000 et 200 000 abonnés, sur une base raccordable d'environ 1 million de clients. France Télécom évalue à 270 millions d'euros les investissements nécessaires pour la période 2007-2008.

L'opérateur prévoit le véritable développement de masse pour 2009. Le marché du « très haut-débit va nécessiter l'adaptation du secteur de l'équipement, des opérateurs et fournisseurs de services », le tout dans un « environnement réglementaire en bonne voie de clarification ».

France Télécom mettra donc un terme à la phase pilote démarrée cette année. Son bilan : 100 kilomètres de fibre déployée, 500 clients enregistrés (5 % des foyers raccordables) et la conclusion d'accords avec 650 syndics d'immeubles. A ce sujet, l'opérateur indique travailler à une « charte qualité » pour installer sa fibre dans les immeubles. Celle-ci prévoiera que les autres opérateurs puissent utiliser ses installations.

Les technologies radio pour éviter la fracture numérique

Ce lancement officiel confirme que l'année 2007 sera placée sous le signe de la fibre optique. Numericable-Noos a inauguré son offre à très haut débit début décembre dans une dizaine de villes françaises, et Erenis, dans la capitale, proposera en janvier du 100 Mbit/s. Free se lancera aussi sur ce marché en début d'année, sur Paris et vient de signer un contrat avec Cisco. Le numéro 2 de l'ADSL en France compte investir un milliard d'euros dans les six prochaines années pour déployer son réseau. Neuf Cegetel dévoilera également un service commercial dans les mois à venir.

Pour Yves Gassot, directeur général de l'Idate, cette profusion d'annonces en matière de fibre optique est à la fois un mélange d'évolution réelle du marché des télécoms en France, où l'ADSL atteint progressivement ses limites pour délivrer tous les services des « box » (voix sur IP, télévision haute définition, applications de type Web 2.0), et de « jeux tactiques complexes » des opérateurs entre eux et vis-à-vis des marchés financiers.

Même si, pour Yves Gassot, « personne ne sait encore vraiment où l'on va » en matière de très haut-débit, il estime que les annonces du moment devraient permettre d'éviter au marché français, plutôt dynamique et innovant au plan européen en termes de services offerts, de buter sur des contraintes de débit dans les prochaines années.

« La fibre optique devrait pouvoir être accessible dans un contexte concurrentiel à la moitié des foyers français dans les quinze ans », considère le directeur général de l'Idate, qui ne se dit pas choqué par un démarrage dans les principales agglomérations. Au-delà et pour ce qui concerne les zones rurales, Yves Gassot croit à la coordination entre les opérateurs et aux technologies radio (post-3G et post-Wimax) qui devraient empêcher la fracture numérique de se creuser trop vite et trop fort entre les zones urbaines et les zones rurales.

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