Très haut débit: pas d'avenir pour la fibre optique sans un

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The Yoda
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Très haut débit: pas d'avenir pour la fibre optique sans un

Message par The Yoda » mer. 08 nov. 2006, 23:46

Estelle Dumout, ZDNet France

Les experts des télécoms sont formels. Face à la lourdeur des investissements, les opérateurs n'auront d'autre choix que de mutualiser leurs équipements pour assurer le déploiement généralisé de la fibre optique dans les zones urbaines.

Technologie

Le très haut débit, distribué dans les domiciles via la fibre optique, est désormais au coeur des projets des opérateurs télécoms. Free promet de lancer une offre à Paris au premier semestre 2007, tandis que France Télécom mène actuellement plusieurs projets pilote. La technologie employée, FTTH (Fiber to the Home) permet des débits pouvant atteindre jusqu'à 100 Mbps.

Pour Paul Champsaur, président de l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), le très haut débit constitue effectivement «l'un des nouveaux défis du secteurs». Il s'exprimait lors d'un colloque sur «l'audiovisuel de demain», organisé par La Tribune et le cabinet NPA Conseil.

«À ce jour, la France n'accuse aucun retard» dans le secteur, a-t-il rappelé. «Toutefois, à l'exception de certains cas particuliers, comme la ville de Paris dont le réseau d'égouts visitables diminue significativement le coût de déploiement des réseaux très haut débit, l'équation économique paraît difficile: d'une part les investissements pour développer un réseau de très haut débit sont conséquents, et d'autre part, se pose également la question des revenus additionnels pour rentabiliser ces réseaux.»

40 milliards d'euros d'investissement

Une étude de l'Idate (Institut de l'Audiovisuel et des télécoms en Europe) réalisée pour le compte du ministère de l'Industrie, confirme cette analyse: il faudrait investir au total 40 milliards d'euros pour couvrir en très haut débit la totalité des zones urbaines.

«Pour permettre aux différents acteurs d'entrer sur ce marché et éviter que les investissements ne constituent une barrière insurmontable à ce déploiement, la mutualisation des infrastructures de génie civil et de câblage des immeubles est amenée à jouer un rôle fondamental», explique Paul Champsaur. «Les pouvoirs publics, et en particulier les collectivités territoriales, ainsi que l'Arcep seront donc conduits à inciter et accompagner un déploiement mutualisé dans les meilleures conditions.»

Le président de l'Arcep rejoint ainsi la conclusion de l'étude de l'Idate, qui souligne: «Des efforts de mutualisation sont indispensables. Sinon la couverture d'une grande partie du territoire ne sera pas rentable ou pas concurrentielle.»

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