Parts de marché dans l'ADSL, la Fibre Optique et le mobile

Une information à partager sur le câble, la fibre optique sur le site, ou sur un autre sujet ? C'est ici !

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hammett
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Message par hammett » lun. 14 août 2017, 09:20

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - n°243

Vers la vente d’Orange ?
L’Etat prépare des cessions dans les entreprises ou il détient des participations. Ces cessions pourraient totales ou partielles, le but étant d’alimenter un fonds d'investissement dédié à l'industrie et à l'innovation. Dans ce cadre, Orange pourrait-il être concerné ?

En attendant, Bercy aurait des listes : "Le Maire (...) a classé les dossiers en trois piles : ce qui est stratégique et reste chez l'Etat (Thales, Safran, Airbus), ce qui est non stratégique et prioritaire (Orange, ADP), et ce qui est non stratégique (et) non prioritaire (Renault-Nissan)", reste à l’Elysée à trancher.
Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait déclaré à propos d’Orange : "La participation de l’Etat dans une entreprise comme Orange peut évoluer. Cependant l’Etat joue chez orange un rôle de stabilisation de l’actionnariat dans un contexte ou le secteur connait des évolutions importantes.".

Lors de la présentation des résultats d’Orange, Stéphane Richard avait déclaré qu’il n'avait pas d'information sur les projets de l'Etat concernant ses 23% au capital du groupe. Toutefois sa position est connue, il l’avait rappelé lors d’un entretien au quotidien Le Monde (26/05) :
"Sur le plan économique, en tant que dirigeant, cela ne pose aucun souci. L’entreprise est prête grâce à un bilan solide et de bonnes perspectives, jugées telles par le marché. Mais ce sujet n’est pas qu’économique et financier, il est aussi politique et culturel. A l’international, ce serait un avantage pour nous de ne plus avoir l’Etat dans notre capital. En France, c’est plus compliqué car la moitié du personnel est encore sous statut de fonctionnaire. C’est aussi un actionnaire de long terme. Mais des conflits d’intérêts peuvent apparaître entre l’Etat actionnaire, régulateur et stratège.".

A ce jour, l’Etat est actionnaire pour 22,95% (13,39% via la BPI et 9,56% via l’APE). La vente en totalité pourrait lui rapporter jusqu’à 9 milliards d’euros, mais il est plus probable que l’Etat se désengage que partiellement. Cela pourrait-il faire rentrer Vivendi ou Bouygues dans une plus vaste consolidation ? A suivre.

SFR
Après avoir lancé le mouvement il y a un an, Altice aura totalement avalé SFR. Patrick Drahi a annoncé détenir plus de 95 % du capital de sa filiale française de télécoms. Il vient d’acquérir qu’ne petite partie du capital ce qui lui permet de lancer (réglementairement) une opération afin de récupérer ce qui reste sur le marché. L'opération permettra à Altice de simplifier son organisation et de maximiser les remontées de cash venant de l'opérateur. Et fin 2018, il sera temps de changer de nom, et pour SFR de devenir Altice.

D’autre part, selon certains médias aux Etats-Unis, Altice préparerait une offre pour racheter le deuxième câblo-opérateur américain, Charter Communications. L’opération serait à 200 milliards de dollars. Pour le Financial Times, le holding de Patrick Drahi serait prêt à débourser 185 milliards pour mettre la main sur le « câblo » américain, que les rumeurs valorisent habituellement entre 175 et 215 milliards. Le marché américain se consolide, et Altice ne serait pas forcément le seul à être intéressé.

Selon Bloomberg (12/08), Altice pourrait lancé l'opération avec l'aide de deux fonds d'investissements : Canada Pension Plan Investment Board et BC Partners. Ces deux fonds avaient participé à l'opération de rachat de Suddenlink et Cablevision.

Deuxième cablô-opérateur américain, Charter est détenu à hauteur de 20,5% du capital (pour 25% des droits de vote) par le tycoon John Malone, patron de Liberty Media qui est le modèle de Patrick Drahi. Il y a deux ans, Altice avait acheté deux cablô-opérateurs en l'espace de trois mois : Suddenlink et Cablevision, pour un total de 24 milliards de dollars et ainsi se positionner sur la quatrième place sur le marché.

La récente entrée en bourse pourrait lui permettre de financer l’opération. Reste que la dette de 50 milliards devra aussi pouvoir supporter le rachat.
- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » mar. 15 août 2017, 09:04

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - n°244

Netflix
Pour celles et ceux qui s’inquiètent à propos du niveau de la dette de SFR, il faut noter celle de Netflix. Ci-dessous un récapitulatif de zonebourse. Le cumul de sa dette est de 20 milliards (LA Times, 29/07). Les 100 millions de clients vont devoir consommer durement…

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British Telecom
Les nouvelles ne sont pas bonnes pour BT. Suite à un scandale de sa filiale italienne, BT a annoncé vendredi une chute de 42% de son bénéfice avant impôts au premier trimestre (Revue de presse de l’ARCEP du 28/07). Les actionnaires Deutsche Telecom et Orange pourraient demander des réparations. BT a déjà provisionné 836 millions d’euros.

Les déboires de BT pèsent sur Deutsche Telekom a passé 1,1 milliard d'euros de provisions pour refléter la chute de la valeur de ses parts dans BT. Le groupe allemand est actionnaire à 12 % de l'opérateur britannique depuis qu'il lui a cédé EE (sa joint-venture avec Orange) en 2015, Deutsche Telekom avait déjà déprécié son investissement de 2,2 milliards en mars.

De son coté, Orange a cédé 1,33% du capital de BT via un placement privé pour 435 millions d'euros
Au total, via une autre opération, Orange pourrait récolter 901,03 milliard d'euros environ en réduisant sa participation dans son de 4% à potentiellement 1,33%. En janvier 2016, Orange a vendu sa filiale britannique à BT. L'opérateur français s’était fait payer en cash et en actions BT. (Revue de presse de l’ARCEP du 04/08).

Vivendi & l’Italie
La campagne d’Italie de Vivendi est en train de virer au bourbier. La Consob - l'autorité italienne des marchés financiers - a demandé à Vivendi de dire s'il contrôle (ou non) Telecom Italia. Vivendi détient 23,9 % du capital et a obtenu les deux tiers des sièges à son conseil d'administration et a nommé Arnaud de Puyfontaine (président du directoire de Vivendi) comme président exécutif. Vivendi confirmait, il devra intégrer les 25,1 milliards d’euros d’endettement de Telecom Italia.

Dans un communiqué, Vivendi a répondu que "sa participation dans le capital social de Telecom Italia n'(est) pas suffisante pour lui permettre d'exercer de manière stable une influence dominante lors des assemblées générales d'actionnaires".

D’autre part, le gouvernement italien soupçonne Vivendi de ne pas avoir informé le pouvoir de sa volonté de prise de contrôle. Si cela été avéré, Vivendi risquerait une amende d'au moins 298 millions d'euros.

Enfin, l’Agcom – le régulateur des Télécoms – pourrait infliger une amende de de 540 millions d'euros si Vivendi ne règle pas sa situation vis-à-vis de Mediaset. Vivendi ne respecte pas la loi avec sa double participation dans Telecom Italia et Mediaset et en avril, l’Agcom donnait 12 mois à Vivendi pour se mettre en conformité, sous peine d’une amende comprise entre 2 et 5% de son chiffre d’affaire.
Avec Telecom Italia, Vivendi possède 44,7% (40% maxi selon la loi) et avec Mediaset c’est 13,3% (10% selon la loi). Début juin Vivendi a fait appel de la décision.

Sur fond de relations tendues entre le gouvernement français et italien sur le dossier STX Bref, la guerre de position entre Vivendi et les autorités italiennes se poursuit. Le gouvernement italien pourrait se lancer dans la scission de Telecom Italia et la revente de ses réseaux. Et cela tombe bien, car Open Fiber, contrôlé par la compagnie d'électricité Enel et la banque publique Cassa Depositi e Prestiti serait intéressé. Cela permettrait d’alléger la dette mais aussi de faire perdre de la valeur à Telecom Italia.

Au regard de la situation, la décision d’Orange de se tenir éloigné du dossier est plutôt sage. Quant à Free, on peut lui souhaiter bon courage pour le lancement de son offre mobile. Vivendi va-t-il pouvoir continuer longtemps dans ses conditions ?
- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » mer. 16 août 2017, 06:59

L’ARCEP vient de publier ses chiffres définitifs Observatoire des marchés des communications électroniques en France au premier trimestre 2017. Ces statistiques permettent de faire le point sur les accès tv dans le cadre d’un forfait couplé internet-télévision.

Pour l’ARCEP : "Sept abonnés sur dix à un service d’accès à internet ont la possibilité d’accéder dans le cadre de leur abonnement à un service de diffusion audiovisuelle. Au premier trimestre 2017, le nombre de ces accès couplant l’internet et la télévision atteint 19,5 millions, dont les trois-quarts sont fournis à l’utilisateur à partir d’une ligne DSL. Le rythme de croissance annuel du nombre de ces accès ne cesse de diminuer, en revanche, celui de la fibre optique de bout en bout est de plus en plus important (+670 000 en un an contre +525 000 un an auparavant) ; neuf accès internet très haut débit en fibre optique sur dix sont ainsi couplés à un accès à la télévision, soit 2,1 millions au premier trimestre 2017".

Reste à savoir si les accès sont activés. A noter que, le pourcentage du parc d’accès internet bouge très peu depuis le T1 2015. Le très haut débit devrait permettre de relancer la machine (voir les accords d’Orange et Free passés avec Canal+/CanalSat) mais aussi de faire augmenter l’ARPU.

On connait les chiffres pour Free et Orange qui comptent 2,939 millions de clients à une offre Canal+ (chiffres Vivendi fin T1). Pour Bouygues Telecom et SFR c'est l'inconnu. il serait intéressant d'avoir plus de chiffres et de connaitre le nombre d’accès payant à un service tv.

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- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » jeu. 17 août 2017, 06:36

Orange lors de la présentation de ses résultats à fin juin a publié quelques données annexes sur son activité fixe et mobile.

Globalement, avec la 4G et le Ftth, les offres premium sont en train de s’imposer majoritairement, mais à petite vitesse ce qui permet au chiffre d’affaire fixe de reprendre des couleurs. Sur le mobile, la baisse de l’itinérance (Free et Europe) n’est pas compensée par l’augmentation des abonnements. Le chiffre d'affaire d'Orange France est dans le vert.

Mobile & Fixe
Le taux de churn est passé ne bouge plus sur un an à 11,4%. Cet indicateur n’est pas donné pour les autres opérateurs, il est difficile donc de faire des comparaisons. La 4G progresse bien, mais sur un marché grand Public tiré essentiellement pas Sosh. Les offres mobiles non convergentes vivotent, Orange préférant pousser ses clients vers les offres convergentes et premium qui progressent à un rythme de croisière.

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Activité financière
Evénement historique pour Orange France qui a augmenté de 0,5% pour la première fois depuis 2009. Le CE du mobile est toujours en baisse, mais commence à se rapprocher de zéro. Avec le Ftth et les offres convergentes, le CA fixe permet à Orange de compenser ses pertes sur le mobile. La rentabilité s’améliore. Avec le FttH, L’ARPU fixe progresse, avec la 4G, l’ARPU mobile a diminué sa baisse.

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hammett
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Message par hammett » ven. 18 août 2017, 06:29

Quelques chiffres et statistiques (hors résultats financiers) suite à la publication des résultats d'Orange au 30 juin. Ces chiffres portent sur l’activité fixe et sur l’activité mobile.

Orange s’appuie sur le FTTH, le m2M et Open pour présenter de solides résultats commerciaux. Après une phase de décélération, Sosh semble reprendre des couleurs, c’est toutefois à confirmer. Le recrutement sur le Ftth est plutôt sur une fourchette basse, est-ce une concurrence accrue ou un problème d’intendance, ou simplement l’impact des jours fériés du mois de mai ?

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* en milliers

très haut débit
Le très haut débit tire encore la croissance d’Orange. Sur ce trimestre, c’est un gain de 111 000 clients. Sur les derniers trimestres, Orange ne semblait pas en mesure d’augmenter la cadence et sur ce trimestre c’est même une baisse. 50 000 sont de nouveaux clients, contre 65 000 pour le T1, 76 000 pour le T4.

Les clients FTTH représentent 15,0% de sa base clientèle contre 14,1% à la fin du T1, 13,0% à fin T4, 8,9% à fin T4 2015, 5,4% à fin 2014, 3,2% à fin 2013 et 1,8% à fin 2012. Le nombre de clients avec une offre Open est de 8,169 millions et représente 46,6% des clients du fixe, en augmentation de 0,4% sur ce trimestre. Il reste encore 3 000 clients en bas débit.

Téléphonie mobile
Sur les forfaits, Orange progresse de 752 000 nouveaux clients (604 000 sur le T1, 727 000 au T4, +435 000 au T4 2015).

Sosh progresse de 96 000 nouveaux clients et représente 12,3% des clients avec un forfait contre 12,3 à fin T1, 12,4% à fin 2016, 12,2% à fin 2015 et 11,2% à fin 2014. Et représente 11% de l’ensemble des clients chez Orange, contre 11,8% à fin 2016, 10,3% à fin 2015 et 9,1% à fin 2014. La baisse relative de Sosh commence à se faire sentir.

Sur le prépayé, c’est encore et toujours la chute, mais si elle est moins importante que lors des trimestres précédents. Les Mvno’s repartent à la hausse.
- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » lun. 21 août 2017, 06:36

Brèves du sport business et des médias – n°213

Audiences des chaines sportives
Médiamétrie a publié les audiences des chaînes payantes entre janvier et juin 2017. Il est réalisé sur les 75% de foyers qui reçoivent la télévision par ADSL, satellite où câble (43,56 millions d'individus). Pour les chaînes de sport, C’est beIN Sports qui passe en tête, alors que lors du précédent rapport (septembre 2016 – Février 2017) c’est Canal + Sport qui arrivait avec 0,6% de part d'audience. Pour beIN Sports, ce sont les audiences de la Ligue des Champions qui permettent de réaliser ce bon score.
Sur un an, pour Canal+ Sport, la perte d’abonnés et de la Premier League se sont sentir, alors que la chaine a renforcé son offre en installant deux matchs un match de L1 et du Top 14 le dimanche,
SFR Sport, stagne (0,1% de part d'audience) et Eurosport progresse avec son exclusivité sur CanalSat.

Le site (Mediasportif, 11/07) publie un récapitulatif

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Droits tv de la Coupe de France
Selon le quotidien l’Equipe (édition papier du 26/07), France Télévisions et Eurosport ont reconduit leurs droits pour la diffusion de la Coupe de France pour la période 2018-2022 pour un total de 22 millions, contre un total de 20 millions pour la période actuelle. A ces 22 millions, il faut rajouter 2 millions de droits à l’international.

Partenariat
La Ligue 1 vient de reprendre et il faut noter que Conforama apparaît comme sponsor officiel. La marque d’ameublement a donné son nom pour 3 ans et 25 millions d’euros, soit un peu plus de 8 millions par an, alors que la LFP voulait 10 millions. En septembre 2016, SFR avait proposé 15 millions par saison, mais la FFP avait refusé car Canal+ ne voulaient pas voir apparaître le nom d’un concurrent direct sur le marché des chaines payantes.
Entre 2002 et 2008, Orange avait acheté le naming de la Ligue 1 et avait finalement jeté l’éponge, estimant que son nom n’était pas assez repris. Entre 2008 et 2012, pour 1,5 millions d’euros, Orange s’était offert le naming du Top14. Début 2000, entre le foot, le rugby et le tennis, le sponsoring coutait une quinzaine de millions par an à Orange.
Chez les grands championnats européens, les chiffres sont les suivants : 8 millions d’euros en Bundesliga, 15 millions d’euros en Serie A italienne, 20 millions d’euros en Turquie, 23,5 millions d’euros en Espagne. Il n’y plus de naming en Angleterre, mais jusqu’en 2015/2016, c’était le record avec Barclay’s pour 40 millions de livres par saison.
En France, la Ligue 2 se nomme « Domino’s Pizza Ligue 2 » pour 1,3 millions d’euros par an. Le handball, « Lidl StarLigue » pour 1 millions par saison et le hockey sur glace, « Saxoprint Ligue Magnus » pour 200 000 euros.
- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » mar. 22 août 2017, 06:27

Fibre optique dans les Hauts-De-Seine, DSP 92 Sequalum. L’affaire est close, Sequalum vient d’être condamné à de lourdes amendes ! Retour sur quelques dates sur ce fiasco !

Octobre 2014
Le Conseil Général du 92 a résilié le contrat que le liait à Sequalum (filiale de Numericable & SFR collectivités) pour absence de résultats. Le contrat (très controversé) datait de 2008 et prévoyait que 825.900 prises soient raccordées à fin 2015 – "573 000 prises disponibles sur le palier des immeuble ou en limite de propriété des pavillons". Selon les décomptes du Conseil Général, seules 113.000 avaient été effectivement raccordées – et 556.000 raccordables.

Décembre 2014
Le conseil général des Hauts-de-Seine adressait une mise en demeure à Numericable-SFR pour que le calendrier de déploiement soit respecté malgré la résiliation du contrat les liant.
Sequalum avait trois mois pour remédier aux "nouveaux retards de construction" constatés par les Hauts-de-Seine. "A l'issue de cette période, si le retard est toujours constaté, le Département pourrait appliquer de nouvelles pénalités évaluées à plusieurs dizaines de millions d'euros". Les Hauts-de-Seine réclamait déjà 45 millions d'euros de pénalités à Sequalum pour le retard pris dans la construction du réseau.

Mai 2015
Le CG92 réclame de nouvelles pénalités 51,6 millions d’euros à l’encontre de Sequalum. Ce qui porte à plus de 96,7 millions d’euros le total des pénalités. Le CG92 a également attaqué en justice, car Sequalum n’aurait pas : «fourni l’intégralité des moyens adéquats d’accès à tous les locaux techniques hébergeant les infrastructures du réseau, faisant ainsi peser un risque sur le bon déroulement des opérations d’exploitation et de maintenance». Il s‘agit des clefs et de badges d’accès qui n’auraient pas été rendus.
De son coté Sequalum 146 millions de dommages pour les frais engagés.

Juillet 2015
Un marché de maintenance et d’exploitation (le vertical des colonnes d’immeubles) a été confié à la société Axione (groupe Bouygues).

Septembre 2015
Fin septembre, le tribunal de commerce de Nanterre a donné raison au CG92 et demandé à Sequalum de verser les 10 millions d’euros de garantie à première demande. L’opérateur, qui refusait de verser cette somme au titre du caractère abusif de cet appel en garantie, avait saisi le juge des référés. La bataille judiciaire est loin d’être terminée.

Février 2017
C’est Covage qui va reprendre pour 15 M€ le réseau horizontal à partir du 1er avril 2017. Covage s’est engagée à compléter les zones pavillonnaires "laissées inachevées par Sequalum", à en développer de nouvelles si nécessaire, et à investir dans les éléments indispensables à l’utilisation du réseau par d’autres opérateurs (réseau de collecte, équipement actifs, etc.).

Mars 2017
Le tribunal administratif vient de condamner deux fois Sequalum et donc SFR à verser 96,7 millions d’euros au département des Hauts-de-Seine pour ne pas avoir respecter son contrat. SFR "prend acte de la décision du tribunal administratif (…) la société Sequalum se réserve quant à elle la possibilité d'interjeter appel".

Juillet 2017
Le département des Hauts-de-Seine gagne sur toute la ligne. Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a débouté Sequalum et celui-ci a réglé deux pénalités d’un total de plus de 96 M€. Sequalum réclamait une indemnisation de 178M€ !
Selon Le Parisien (25/07) qui cite le Conseil Departemental : "Le tribunal a reconnu que Sequalum était bien fautif du fait des retards dans le déploiement du réseau THD, la société étant tenue, dans le cadre du contrat, à une obligation de résultat et non de moyen (…) Ainsi, c’est à bon droit que le Département a résilié pour faute cette délégation de service public".
- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » mer. 23 août 2017, 06:31

Il y a quelques mois - et comme chaque année - Orange a publié son document de référence 2016. C'est l’occasion de mettre en lumière quelques données générales.

Activité : CA, Mobile & Fixe
La France pèse de moins en moins dans le chiffre d’affaire du groupe. En un an la perte est de 1,1 point à 44,6% du total. L’Espagne est en hausse, L’Afrique le Moyen-Orient également.

Par rapport à 2015 et sur le marché du mobile, c’est le marché Afrique et Moyen-Orient qui progresse, mais Orange y a fait quelques emplettes. Sinon, c’est la France et l’Espagne qui deviennent un peu plus puissant dans le groupe.
Sur le fixe, c’est la France qui poursuit sa domination. L’Espagne s’installe comme le deuxième marché, la Pologne reste troisième mais décroche un peu.

Au total Orange compte 3,3 millions de clients en Fibre Optique. Fin 2016, c’est l’Espagne qui arrivait devant la France : 1,6 millions pour l’Espagne contre 1,45 millions pour la France. Le reste des clients Fibre se trouve en Europe. En Afrique, Orange Money compte 28,9 millions de clients contre 16,4 millions en 2015.

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Message par hammett » jeu. 24 août 2017, 06:34

l y a quelques mois (et comme chaque année), Orange a publié son document de référence 2016. C'est l’occasion de mettre en lumière quelques données générales.

Chiffres en vrac
Au 31 décembre 2016, Orange compte 6844 brevets, et 207 ont été déposés en 2016. La plupart sont issus du réseau Orange Labs.
La marque Orange est protégée dans 200 pays et elle serait valorisée 21,5 milliards d’euros. LA marque Orange est utilisée que par Altice Hispaniola (ex Orange Dominique revendue à Altice en avril 2014) et par Telkom Kenya (vendu en juin 2016).
Concernant le Ftth, à fin décembre 2016, Orange avait déployé 9,6 millions de lignes en Espagne, 1,5 millions de lignes en Pologne et 349 000 en Slovaquie. Orange a commencé le déploiement en Jordanie et en Côte d’Ivoire. En France ce sont 6,9 millions de lignes qui sont raccordables.

Présence internationale
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Quelques chiffres
Orange donne quelques chiffres sur ses parts de marché dans divers pays, mais pas dans tous comme pour la Belgique. Pour rappel, Orange n’est pas présent partout sur le fixe, mais d’abord et avant tout sur le mobile.
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Message par hammett » ven. 25 août 2017, 06:26

Brèves du sport business et des médias – n°214

Top14
Canal+ a validé définitivement les droits du Top14 jusqu’en 2023. Les deux parties pouvaient se désengager avant le 1er juillet, ce qu’elles n’ont pas fait. Canal+ va verser 97 millions par an pour la diffusion en exclusivité.

Toutefois un recours déposé par SFR contre les conditions d’attribution du Top14 à Canal aurait été jugé recevable par l’Autorité de la Concurrence. SFR avait annoncé (Les Echos, 05/2016) qu’il n’en serait pas et qu’il envoyait : "un courrier à la Ligue nationale de rugby (LNR) pour l’informer de sa non candidature. Il n’est pas d’accord avec la procédure mise en place par celle-ci. A tel point qu’il a aussi tenu à en informer l’Autorité de la concurrence, par lettre également. Il y exprime ses réserves quant à cette procédure".

Top14
La DNACG (Direction Nationale d’Aide et Contrôle de Gestion) qui se charge pour la FFR de contrôler financièrement les clubs pros, vient de rendre son rapport pour la saison 2015-2016 (il y a toujours un an d’écart avec la saison en cours).

Une synthèse des droits tv permet de faire le point. On peut noter que l’arrivée de beIN Sports a fait exploser les montants des droits pour Canal+.
Pour rappel, pour le Pro D2, les droits s’élèvent à 6,2 millions par saison (jusqu’en 2019/2020) pour Eurosport, Canal+ et France Télévisions.

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