Parts de marché dans l'ADSL, la Fibre Optique et le mobile

Une information à partager sur le câble, la fibre optique sur le site, ou sur un autre sujet ? C'est ici !

Modérateurs : QSonic, Odo, Nico!, Macpeace, David M, Frédéric Fellague, Esteban, Maxximum, BARNABE

Répondre
hammett
Messages : 1413
Enregistré le : ven. 28 févr. 2014, 16:56

Message par hammett » lun. 05 juin 2017, 07:15

L'ARCEP vient de publier son "Observatoire des marchés des communications électroniques en France 1er trimestre 2017 - résultats provisoires- ".

1- Nombre d’abonnements haut et très haut débit (chiffres ARCEP)
Image

Evolutions
Globalement, sur les 12 derniers mois le marché poursuit sa croissance avec un taux de 3,1%, c’est en stabilisation par rapport aux trimestres précédents. Sur les douze derniers mois la croissance est de 850 000 nouveaux abonnements. Sur le dernier trimestre, l'ARCEP calcule 252 000 nouveaux clients.

Le nombre d'abonnements à haut débit s'élève à 22,09 millions, soit un recul de 479 000 sur un an et une baisse de 143 000 sur le trimestre

Le nombre d'abonnements à très haut débit s'élève à 5,840 millions, soit une hausse de 1,330 million (dont 847 000 pour le Ftth) sur un an et une hausse de 394 000 (dont 266 000 pour le Ftth) sur le trimestre.

Pour l’ARCEP : "Le nombre d'abonnements à très haut débit représente désormais 37% du nombre total de logements éligibles au très haut débit, en croissance de 6 points en un an. En outre, fin mars 2017, plus d'un abonnement internet actif sur cinq est à très haut débit.".

2- Récapitulatif calculé à partir des communiqués des FAI
Image

Précisions
- Les données (exprimées en milliers) sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues, Free, Orange et SFR.
- La catégorie « autres » est calculée en prenant le total des abonnement haut et très haut débit publié par l’ARCEP à fin mars 2017 et en défalquant les totaux de Bouygues, Free, Orange et SFR à fin mars.
- On y trouve donc par exemple les opérateurs DCOM, il y a également les opérateurs professionnels et les opérateurs locaux, les FAI alternatifs.
- Pour lire le tableau : Orange est à 40,2% de parts de marché avec 11,220 millions de clients et a recruté 390 000 nouveaux clients entre le T1 2016 et le T1 2017, soit une augmentation de 3,6% de sa base clientèle.
- @hammett_92

hammett
Messages : 1413
Enregistré le : ven. 28 févr. 2014, 16:56

Message par hammett » mar. 06 juin 2017, 07:22

Synthèse des parts de marché sur le Ftth à fin mars 2017. L'Arcep - qui vient de publier ses données - compte 2,450 millions de clients sur ce segment.

Orange et Bouygues ont (comme d’habitude) publiés des chiffres. Free a publié des chiffres dans son communiqué de presse (une grande première !). SFR compile l’ensemble des technologies très haut débit. La rubrique « SFR + Autres » est donc calculée en prenant le nombre total d’abonnements qui est publié par l’Arcep, auquel on retranche les chiffres publiés de Bouygues, Free, Orange.

Orange réduit (un peu) son avance, Free et SFR + "Autres" (En l'absence de chiffres, difficile de dire sérieusement si c'est SFR ou Autres qui tirent) passent la deuxième et se font le match, Bouygues essaye de suivre.

Image
- @hammett_92

hammett
Messages : 1413
Enregistré le : ven. 28 févr. 2014, 16:56

Message par hammett » mer. 07 juin 2017, 07:15

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - n°230

Orange Studio
Comme à chaque édition du Festival de Cannes, Orange fait le point sur son activité cinéma d’Orange Studio (bfm, 28/05).

Cela fait 10 ans, qu’Orange s’est lancé dans la production de films et les pertes cumulées sont de 145 millions. Mais (bien sur) l’objectif pour Orange est de gagner de l’argent d’ici 3 à 4 ans. Lors de l’année 2015, Orange n’a perdu que 10,7 millions d’euros, soit deux fois moins que l’année précédente. Depuis 2 ans, Stéphane Richard a également réduit le budget de 45 millions à 20 millions. Ce qui permet à Orange d’investir dans 15 à 20 films par an.
Orange a également lancé une activité de distribution et vient de signer un accord d’exclusivité avec UGC.

Enfin concernant les séries (la nouvelle poule aux œufs d’or ? ) :"Nous réfléchissons actuellement au meilleur modèle, et espérons faire des annonces en septembre. Cela sera plus ambitieux que les séries françaises jusqu’à présent commandées par OCS. Nous sommes prêts à investir au moins plusieurs millions d’euros, et nous étudions des séries internationales en langue anglaise".

Pour rappel, SFR s’est également lancé dans la production de séries et va bientôt lancer son bouquet de chaines cinéma et séries.

Bfm publie également le CA et le résultat net (en millions d’euros). L’année 2016 n’y figure pas.

Chiffre d'affaires
2008: 3,5
2009: 14,4
2010: 19,8
2011: 16,2
2012: 14,2
2013: 17,2
2014: 11,9
2015: 22,7

Résultat net
2008: -6,9
2009: -22,3
2010: -17,7
2011: -23,3
2012: -22,8
2013: -20,2
2014: -21,4
2015: -10,7

Altice
Le Monde (03/06) explique comment la mise en place de la marque Altice «coûtera au groupe éponyme 0,2 % des revenus, plus une part variable de 5 % calculée sur l’amélioration des « cash flow » (flux de trésorerie). Combien cela représente-t-il ? 41,3 millions d’euros en 2016 alors même que la marque Altice n’a pas encore d’existence commerciale.».

Théoriquement, cela pourrait faire remonter «700 millions d’euros sur cinq ans», selon un actionnaire minoritaire.

La marque appartenant directement à Patrick Drahi, cela va lui permettre théoriquement de se passer de paiement de dividendes. Mais cela exaspère les actionnaires minoritaires, ce qui explique (aussi) pourquoi Altice cherche depuis quelques mois à racheter les parts des actionnaires minoritaires.

Restera à voir si Patrick Drahi passera aux actes. C'est pas certain, que cela soit complètement accepté par les créditeurs du groupe Altice. A suivre...
- @hammett_92

hammett
Messages : 1413
Enregistré le : ven. 28 févr. 2014, 16:56

Message par hammett » jeu. 08 juin 2017, 07:23

Après la publication des résultats de Bouygues Telecom, Free, Orange, SFR et autres (dont mvno) à fin mars 2017, voici un tableau récapitulatif des parts de marché sur les forfaits mobiles (y compris grand public, m2m, entreprise) et donc hors prépayés.

Image

Contrairement aux forfaits du segment public, les forfaits m2m et entreprises permettent à Orange de gagner des parts de marché sur le segment de forfaits. Idem pour SFR qui maintient sa deuxième place, mais avec une perte de 1,8 point sur 12 mois. Toutefois la baisse est un peu moins forte depuis un semestre. Bouygues et Free arrivent juste à garder leurs parts de marché.

Précisions
- Les données sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR.
- Au T1, Orange compte 30,049 millions de clients, ce qui représente une part de marché de 40,1%, et une hausse de 2,915 millions cartes sim et de 10,7% de sa base client sur 12 mois.
- Pour la rubrique autres : d’abord addition des forfaits Bouygues, Free, Orange, SFR sur les segments Grand Public, Entreprise et m2m. Pour les mvno, Orange isole cette donnée, mais pas Bouygues Telecom, pour SFR, c’est pas tout à fait clair et Free n’en a pas. On peut donc retrouver des mvno dans cette rubrique mais aussi chez Bouygues et SFR.
- @hammett_92

hammett
Messages : 1413
Enregistré le : ven. 28 févr. 2014, 16:56

Message par hammett » ven. 09 juin 2017, 06:57

Brèves du sport business et des médias – n°203

beIN Sports & Canal+
A l’occasion de ses 5 ans, beIN Sports a annoncé qu’elle comptait 3,4 millions d’abonnés. La chaine qui vient de perdre la Ligue des Champions au profit de SFR (beIN Sports – comme Canal+ - aurait proposé 300 millions à l’UEFA). beIN Sports aurait perdu 1,1 milliard d’euros entre 2012 et 2015 (Libération, 16/03).

De son coté Canal+ va un peu "mieux", mais n’est pas dans le vert. Le résultat opérationnel des chaines Canal+ en France montre une perte de 399 millions en 2016 et de 265 millions en 2015, 180 millions en 2014. Le nombre total de clients (Canal+, CanalSat et CanalPlay) est de 8,054 millions (dont 2,939 aux offres spécifiques Free et Orange et 5,115 directement).
Le site Electron Libre a donné le chiffre (au 31/12) de 3,746 millions aux chaines directement distribuées par Canal+ « individuels », ce qui laisse le complément de 1,578 million aux offres CanalSat « individuels».

Quelle rentabilité ?
BFM (07/2016) avait estimé que beIN Sport pourrait être rentable avec 4 millions de clients.
Pour Canal+, c’est aussi un gain de 600 000 abonnés supplémentaires qu’il faudrait pour compenser intégralement la baisse des offres de l’automne dernier (Le Figaro,12/2016).
Pour amortir son investissement de 350 millions (hors frais de production) dans la Ligue des Champions et la Ligue Europa, le courtier Oddo estime que SFR peut engranger "entre 300.000 et 700.000 nouveaux clients (…) avec un revenu par abonné entre 30 et 40 euros (...) En somme, SFR serait en mesure de générer 205 millions d'euros à 570 millions d'Ebita par an pour absorber les 350 millions d'euros de coûts supplémentaires.".

Résumons : pour que Canal+, beIN Sports et SFR Sport puissent être rentables, il va leur falloir gagner près de 1,8 million de clients en cumulés. Forcément, il y en aura pas pour tout le monde.
- @hammett_92

hammett
Messages : 1413
Enregistré le : ven. 28 févr. 2014, 16:56

Message par hammett » lun. 12 juin 2017, 06:36

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - n°231

Vivendi & Canal+
Bolloré a lancé un plan d’économies de 300 millions (dont 150 millions sur les coûts de production et d’édition des programmes) d’euros sur trois ans dans tout le groupe Canal+, et le service client fait partie du scope. 153 suppression de postes sont programmées sur un total de 400 salariés. Le centre de Saint-Denis va être fermé et celui de Rennes préservé.
D’autre part,
Selon les derniers chiffres que se sont procuré Les Jours, Canal+ aurait perdu 30 000 clients sur le mois d’avril. Depuis le début de l’année, c’est une perte de 154 000 clients pour la chaine Canal+. Le « taux de churn » "s’élève désormais à 17,4 %, contre 14,8 % il y a deux ans et 12,4 % il y a cinq ans. Les demandes de résiliation, elles, s’envolent désormais à 28,7 % du parc d’abonnés, contre 25,1 % en 2015.".
Selon Oddo, pour Canal+, c’est aussi un gain de 600 000 abonnés supplémentaires qu’il faudrait pour compenser intégralement la baisse des offres de l’automne dernier (Le Figaro,12/2016).
Pour l'instant, cela ne le fait pas.

Vivendi & l’Italie
Le groupe Vivendi va faire appel d'ici le 20 juin de la décision du régulateur italien des télécoms qui l'a sommé de réduire sa participation dans Telecom Italia ou Mediaset (Le Figaro, 01/06)
Début avril, le régulateur des télécoms avait estimé que Vivendi ne respectait pas la loi avec sa double participation dans Telecom Italia et Mediaset et donnait 12 mois à Vivendi pour se mettre en conformité, sinon ce sera une amende qui serait comprise entre é et 5% de son chiffre d’affaire.
Avec Telecom Italia, Vivendi possède 44,7% (40% selon la loi) et avec Mediaset c’est 13,3% (10% selon la loi). Vivendi préfère garder Telecom Italia et essaye de relancer les discussions avec la famille Berlusconi sur Mediaset : "Nous allons défendre nos positions, mais on recherche le dialogue (…) et la taille de Vivendi peut aider au développement de Mediaset"
Du coté de Telecom Italia, c’est Arnaud de Puyfontaine, président du Directoire de Vivendi qui est devenu le patron de Telecom Italia dont Vivendi détient 24% du capital.
Orange par la voix de Stéphane Richard a de nouveau déclaré ne pas être intéressé. D'autant qu'avec l'arrivée de Free dans le mobile, le marché risque d'être un peu bousculé.

Vivendi & Havas
Vivendi a annoncé avoir signé un accord d'acquisition de la participation majoritaire du groupe Bolloré au capital du groupe de publicité Havas. Vivendi et Havas, ont tous deux pour premier actionnaire le groupe Bolloré, Pour Bolloré, cela va permettre : "la construction d'un leader mondial de contenu, de média et de communication". Le groupe Vivendi a par ailleurs confirmé le prix de 9,25 euros par action indiqué le 11 mai, ce qui valorise Havas à 3,881 milliards d'euros.
Pour Bolloré, cette "alliance fait sens du point de vue de l'analyse des comportements des consommateurs et qui peut être très utile pour le développement des activités de Vivendi".
- @hammett_92

hammett
Messages : 1413
Enregistré le : ven. 28 févr. 2014, 16:56

Message par hammett » mar. 13 juin 2017, 06:46

Avec la publication des résultats de Bouygues Telecom, Orange, SFR et des statistiques sur les services mobiles de l’ARCEP, il est possible d’avoir une vue sur ce que représente le m2m (Machine to Machine) à fin mars 2017.

Pour l’ARCEP, la définition du parc MtoM est la suivante : «cartes SIM utilisées pour la communication entre équipements distants (gestion à distance d'équipements, terminaux et serveurs, fixes ou mobiles). Les communications provenant de ces cartes sont généralement réalisées sans intervention humaine. Ces cartes sont par exemple utilisées pour le traçage des objets et outils de travail (flottes de véhicules, machines...), à des fins d'actualisation de données (relevés à distance de compteurs, de capteurs...), d'identification et de surveillance de tous ordres (alarmes, interventions à distance,...), la liste de ces usages n'étant pas exhaustive. Les cartes sont comptabilisées que la communication se fasse uniquement en réception, uniquement en émission ou les deux. Ne sont pas comptabilisées dans cette rubrique les cartes utilisées pour les communications interpersonnelles et les cartes internet exclusives.».

Image

Précisions
- Au T1 2017, Orange avec 6,228 millions de cartes SIM est à 49,2 % de parts de marché et a progressé de 1,951 million de cartes sur 12 mois, soit un gain de 45,6% de sa base clientèle.
- La rubrique "autres" est calculée en défalquant du total de l'ARCEP, les chiffres de Bouygues Telecom, SFR et Orange.

Orange s’approche tranquillement des 50% des parts de marché. C’est ce segment qui lui permet de rester dynamique sur le segment des forfaits. SFR retrouve quelques couleurs en volume, mais cela reste très modeste et poursuit sa baisse. Bouygues arrive à tirer son épingle du jeu et les autres acteurs essayent de rester dans le coup. Free n'est pas présent sur ce marché.
- @hammett_92

hammett
Messages : 1413
Enregistré le : ven. 28 févr. 2014, 16:56

Message par hammett » mer. 14 juin 2017, 06:37

Avec la publication des résultats de Bouygues Telecom, Orange, SFR et des statistiques sur les services mobiles de l’ARCEP, il est possible d’avoir une vue sur ce que représente le m2m (Machine to Machine). Deuxième récapitulatif : l'impact des forfaits m2m par rapport à l'ensemble des forfaits.

Précisions
- Les données sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues Telecom, Orange, SFR et l’ARCEP à fin mars.
- Au T1 2017, Orange avec 6,228 millions de cartes sim sur 30,049 millions de forfaits, soit un pourcentage de 20,7%.

Pour Orange, comme pour Bouygues Telecom, il y a une sérieuse montée en charge de ce segment. A travers son plan Perspectives 2020, Orange mise gros sur les objets connectés : “Sur le milliard d'euros de diversifications que nous visons d'ici 2020, 600 millions doivent venir de ce segment.”.

Lors d’une interview au Jdd (11/06), Stéphane Richard est revenu sur le sujet : "C'est l'avenir et un réseau indispensable pour Orange qui se développe dans les services financiers et les objets connectés. Nous voulons occuper une place dans l'écosystème de l'Internet des objets, qui couvrira demain des domaines aussi vastes que la santé, la maison et l'industrie.".

Pour Orange, la proportion du m2m a pris 4,9 points sur les 12 derniers mois et a rejoint SFR en baisse sur les 12 derniers mois, mais en hausse sur 2016. Bouygues est également sur une courbe ascendante. Il serait intéressant de connaître ce que cela représente au niveau du chiffre d’affaire sur ce segment plus « protégé » de la téléphonie mobile.

Image
- @hammett_92

hammett
Messages : 1413
Enregistré le : ven. 28 févr. 2014, 16:56

Message par hammett » jeu. 15 juin 2017, 06:57

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - n°232

Stéphane Richard
Stéphane Richard est officiellement candidat à sa succession et en a fait l’annonce à son Conseil d’Administration. L’actuel mandat de quatre ans a été reconduit en mai 2014 jusqu’en mai 2018.

Mais, une épée de Damoclès pèse au-dessus de lui : l’affaire Tapie ! Car Stéphane Richard a été mis en examen pour &@#%! en bande organisée et complicité de détournement de fonds public et un renvoi en correctionnelle est probable en 2018.
Dans cette affaire, Christine Lagarde la Ministre de l’époque a été jugée coupable de négligence par la Cour de justice de la République (CJR). Stéphane Richard était son Chef de Cabinet et cette partie de l’affaire (non politique) devrait être jugée en 2018, c’est-à-dire dans la même période que la fin de son mandat.
Toutefois, le renouvellement de mandat pourrait néanmoins intervenir avant que l'on connaisse le verdict du procès. Mais Si les dirigeants d'entreprise ne sont pas concernés par le champ d'application de la future loi de Moralisation de la Vie publique, cela pourrait faire désordre de voir son Président concerné surtout quand l’entreprise a pour principal actionnaire l'État.

La succession de Stéphane Richard devrait se décider en février 2018. L'Etat, actionnaire d'Orange, qui détient 29 % des droits de vote (via l'Agence des participations de l'Etat et la BPI), jouera un rôle prépondérant. Il possède trois administrateurs au conseil de l'opérateur télécom.
En même temps, l’Etat pourrait se désengager partiellement du capital. Pour Emmanuel Macron : "La participation de l’Etat dans une entreprise comme Orange peut évoluer. Cependant l’Etat joue chez orange un rôle de stabilisation de l’actionnariat dans un contexte ou le secteur connait des évolutions importantes.".

Consolidation des télécoms
Lors d’une interview au Jdd (11/06), Stéphane Richard est revenu sur quelques point d’actualité et notamment sur la consolidation des télécoms : "Les conditions ne sont pas réunies. Il y a trop de défiance entre les acteurs, en particulier entre Bouygues et Free. Et Bouygues est le seul à pouvoir faire bouger les choses.".
Faudra-t-il attendre le départ de Martin Bouygues ?

Fin du roaming
Le 15 juin, les frais de roaming ont enfin vécu. Une barrière européenne s’écroule et c’est tant mieux.
Selon Les Echos (12/06) : "C'est une activité très margée : 70 % à 80 %, selon Vodafone. Orange a chiffré à environ 130 millions la perte d'Ebitda sur 2017, soit 1,03 % de son Ebitda 2016. Telefonica estime, lui, à 1,2 % la baisse de son chiffre d'affaires.".
En France, les opérateurs n’ont pas compensé, en Allemagne si : "où presque tous les opérateurs ont réussi à facturer 5 euros de plus à leurs clients depuis l'année dernière".
- @hammett_92

hammett
Messages : 1413
Enregistré le : ven. 28 févr. 2014, 16:56

Message par hammett » ven. 16 juin 2017, 06:25

Brèves du sport business et des médias – n°204

Ligue 1
Avec l’entrée en piste de SFR, les futurs droits tv de la Ligue 1 devraient très sérieusement augmenter. Pour la LFP, même les GAFA pourraient s’y mettre (bfm, 16/05) : "Les droits du football ne sont plus seulement un business de 'pay-TV' (chaînes payantes), C'est clairement devenu un business de 'pay-TV', d'opérateurs télécoms et de Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) (…) Les Gafa ont mis un pied en Allemagne l'année dernière, donc je ne vois pas pourquoi ils ne le feraient pas ailleurs en Europe occidentale"
Pour rappel, Amazon a acheté un lot de la Bundesliga l'an dernier plusieurs dizaines de millions d'euros, tandis qu'aux États-Unis, Facebook a acheté des droits pour diffuser des matchs de NBA, et Twitter ceux de la NHL.
Alors combien pour les droits tv de la Ligue 1 ? 1 milliard ? 1,5 milliard ?
Reste à voir quand sera lancé l’appel d’offre. Pour une source proche de la LFP (Les Echos, 07/06) : "La Ligue pourrait vouloir profiter du renouvellement de mandat de Stéphane Richard à la tête d'Orange, en mai 2018, et lancer son appel d'offres juste avant. Lui qui veut aider Canal+ à remporter les droits, s'il se représente avec une victoire, c'est un élément positif de plus à son bilan. La bataille sera d'autant plus virulente avec SFR". La LFP a jusqu’au printemps 2019 pour le faire.

Top14
La DNACG (Direction Nationale d’Aide et Contrôle de Gestion) qui se charge pour la FFR de contrôler financièrement les clubs pros, vient de rendre son rapport pour la saison 2015-2016 (il y a toujours un an d’écart avec la saison en cours).
Une synthèse des droits tv permet de faire le point. On peut noter que l’arrivée de beIN Sports a fait exploser les montants des droits pour Canal+. Les droits devraient encore augmenter : la LNR a attribué les droits tv du Top14 (période 2019-2023) en exclusivité à Canal+ pour un montant de 97 millions. A confirmer, car le recours déposé par SFR contre les conditions d’attribution du Top14 à Canal aurait été jugé recevable par l’Autorité de la Concurrence.

Image
- @hammett_92

Répondre