Parts de marché dans l'ADSL, la Fibre Optique et le mobile

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hammett
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Message par hammett » lun. 17 juil. 2017, 06:30

Alors que chez les opérateurs, la guerre dans les contenus fait rage, Orange vient d’annoncer le regroupement opérationnel de ses activités sous la marque Orange Content, alors que SFR va lancer son bouquet de cinéma et séries.

Orange Content
Orange reste sur la même «ligne», à savoir développer des partenariats, plutôt que d’acheter directement - et très cher - des droits exclusifs.
Ainsi, Orange annonce un renforcement de son accord de distribution avec Canal+. Cet accord était dans les esprits depuis de nombreux mois. Il s’agit donc d’un accord « à minima », Stéphane Richard a rappelé qu’il n’y avait aucun accord capitalistique entre les deux groupes "Il n’y a aucune discussion avec Vivendi ou Canal+ sur une entrée à leur capital. Ce n’est ni leur souhait, ni le nôtre (…) on n'est pas juste une ambulance destinée à apporter à Canal+ des ressources qu'il n'aurait pas".

Le nouveau partenariat Orange-Canal + est assorti d’un minimum garanti, dont le montant est tenu secret, ce qui pourrait permettre à Canal+ d’avoir un peu plus de moyens pour garder la main sur les futurs droits de L1. Orange réservera à ses clients fibre « Canal+ Essentiel ». Cette offre inclut la chaîne Canal+, hors chaînes sport et cinéma/séries, à un tarif préférentiel dévoilé à l’automne. L’offre devrait être largement subventionnée. L’objectif d’Orange est de passer de 900 000 clients actuellement à 2 millions d’ici à 2020. Petite révolution, c’est Orange qui distribuera directement cette offre.

Orange regroupe ses activités contenus, soit Orange Studio et OCS sous le nom d’Orange Content. D’autre part, Orange a passé un accord avec UGC, afin de proposer afin de proposer sur OCS les premières exclusivités d’UGC qui produit 5 à 6 films par an, en contrepartie Orange s’associera au financement des films produits. Enfin, d’Orange a annoncé un investissement de 100 millions d’euros dans la production de séries sur cinq ans, soit 20 millions d’euros par an. En 2016, Orange a dépensés 550 millions dans les contenus. Orange annonce également le renouvellement de son partenariat avec le Festival de Cannes pour 3 ans.

Enfin, Orange annonce un partenariat avec la FNAC et lance une offre BD et sera complété d'un accès à des livres vers fin 2018.

Concernant la Ligue 1, pour Stéphane Richard, Orange "n'a pas à participer à des surenchères avec des nouveaux entrants, j'allais dire des nouveaux riches", Orange ne fera pas d’offres mais sera "attentif aux équilibres des diffuseurs".

Orange est en ordre de bataille, mais l’édifice se lézardera si Canal+ ne garde pas le meilleur de la Ligue 1, lors de la prochaine mise sur le marché. Sinon, il n’est pas certain que cela suffise à concurrencer SFR, surtout si c’est ce dernier achète ces fameux droits. Idem pour l’augmentation du budget de 100 millions sur 5 ans qui semble être un strict minimum.

SFR lance Altice Studio
SFR va lancer Altice Studio, sur son réseau et probablement en OTT. Ce sera le bouquet cinéma et séries qu’il manquait à SFR, qui revendique 250 millions d’euros par an d’investissement dans la création et le divertissement, dont 40 dédiés aux productions et coproductions.
Altice Studio sera intégré SFR Play, le service de SVOD du groupe. Altice Studio produira aussi des magazines sur l'actualité du cinéma et des séries. Ils reposeront sur les synergies avec les autres média du Groupe dont BFM TV.
L’objectif pour SFR est de concurrencer Canal+, Orange, Netflix et Amazon. Le challenge est important. Trop ?
- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » mar. 18 juil. 2017, 06:28

Un point sur quelques données autour du dégroupage.

Chiffres de l’ARCEP
Au 31 mars, l’ARCEP compte 517 000 lignes dégroupées avec le maintien de la ligne Orange contre 540 000 à fin 2016, 621 000 à fin 2015, 710 000 à fin 2014, 793 000 à fin 2013 et 1,194 millions à fin 2010. C’est une baisse de 54,8% en six ans. Le rythme de baisse est toujours important.

Concernant le dégroupage total, l’ARCEP compte 11.588 millions de lignes totalement dégroupées, 11.594 à fin 2016, 11.730 millions à fin 2015, 11.556 millions à fin 2014, 10.805 millions à fin 2013, 10.004 millions à fin 2012, 8.886 millions à fin 2011 et 7.794 millions à fin 2010. C’est une augmentation de 48,8% sur six ans et une petite diminution sur le dernier trimestre.

L’ARCEP compte 12 004 NRA dégroupés (dont 421 NRA-ZO et 1 673 NRA-MeD), soit 518 NRA dégroupés au cours du T1 (485 sur le T4, 540 sur le T3). 94,1 % de la population est couverte par un NRA dégroupé (93,9% pour le T4, 93,5% pour le T3). Il reste 6 849 NRA à dégrouper.

Free
Free ne donne pas de chiffres. Pour François04, les ND étaient à 134 000 à fin mars, soit 2,1% des clients
A fin 2016, les non dégroupés étaient 147 000, soit 2,3% des clients.
A fin 2015, les non-dégroupés chez Free représentaient 172 000 clients soit 2,8% du total de ses clients. A fin 2014, les non-dégroupés étaient 268 000, soit 3,6% des clients. A fin 2013, c’était 293 000 soit 5,2% des clients. A fin 2010, c’était 490 000 à fin 2010, soit 10,8% des clients.

Bouygues Telecom et SFR
Il serait intéressant de connaitre ces statistiques pour Bouygues Telecom et pour SFR. On sait que Bouygues a sérieusement accéléré de ce coté. Au mois de juin 2014, Bouygues avait promis de dégrouper 1500 NRA soit 6 millions de ligne.
A ce jour, pour Ariase Bouygues est à 2,319 NRA de dégroupés en propre, SFR à 7,365 et Free à 9,390. Orange de son coté en équipe 14,033 NRA pour proposer son service tv, pour un total de 18,964 NRA.

Orange
Chez Orange, (il n’y a pas de dégroupage), le nombre de clients payant (chez Orange ou concurrence) l’abonnement téléphonique est de 6.938 à fin mars 2017, de 7.173 millions de clients à fin décembre 2016, de 8.134 millions à fin 2015, de 9.204 millions à fin 2014, de 10.516 millions à fin 2013, de 11.827 millions à fin 2012, de 13.681 millions à fin 2011 et de 15,773 millions à fin 2010.
C’est une baisse de 8.835 millions en plus de six ans et de 954 000 (11,6%) sur un an. C’est un rythme de baisse identique depuis quelques trimestres. Cela explique aussi une partie de la baisse du chiffre d’affaire pour Orange.
- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » mer. 19 juil. 2017, 06:27

Durant la Conférence nationale des territoires réunie lundi au Sénat, le président de la République a changé les objectifs de déploiement des réseaux Internet en France et souhaite désormais que la couverture de la population soit avancée à la fin 2020 et parle désormais d'accès "haut débit et très haut débit".

Le président de la République a ainsi appelé à "envisager les complémentarités technologiques" entre la fibre optique, le mobile et en particulier l'Internet mobile ou le satellite, jugeant "impossible de tenir la promesse de tirer de la fibre dans tous les logements de la République", "Cette promesse est intenable technologiquement et financièrement", a-t-il insisté.

Dans le cadre du plan France très haut débit signé en 2013, l'État s'était engagé à couvrir 100% de la population française en très haut débit en 2022. Lors de sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée le 7 juillet, Édouard Philippe avait repris cet objectif, promettant de garantir l'accès au très haut débit partout en France "au plus tard d'ici à 2022".

Reste qu’il va falloir inciter les opérateurs à investir afin de respecter le planning. Le gouvernement a demandé aux opérateurs d'accélérer le déploiement des réseaux fixe et mobile et de définir une feuille de route détaillée dès septembre.

L'État, a encore précisé Emmanuel Macron "affectera une part du grand plan d'investissement à cette priorité pour, là où c'est nécessaire, là où des carences sont constatées, se substituer aux opérateurs défaillants". Tout en prenant "des mesures nouvelles d'incitation et de contrainte à l'égard des opérateurs de téléphonie".

Quelles seront les contreparties demandées par les opérateurs ? Ils pourraient demander le report de l’échéance à 2030 pour le renouvellement des fréquences de téléphonie mobile 900, 1 800 et 2 100 mégahertz, qui arrivent à échéance en 2021 pour Orange et SFR, en 2024 pour Bouygues Telecom. Pour mémoire, fin 2015, les enchères sur les fréquences 800 mégahertz avaient rapporté 2,8 milliards d’euros à l’Etat.

Si cette solution était mise en place, cela ne ferait pas les affaires de Free qui comptait sur ces renouvellements pour accroître sa part de licence.

Pour le président de la FFT (Fédération française des télécoms, association professionnelle qui représente tous les opérateurs (sauf Free): "L'idée, c'est de donner la priorité à l'aménagement du territoire dans un cadre réglementaire, fiscal et budgétaire stable, plutôt que d'essayer de maximiser les revenus de l'Etat, comme cela a été le cas par le passé".

Les opérateurs réclament une baisse de l'Ifer mobile, pour eux, cet impôt qui est proportionnel au nombre d'antennes déployées a rapporté 189 millions à l’Etat, ils demandent également d'abaisser la redevance qu'ils paient chaque année pour leurs fréquences et qui représente 1 % du chiffre d'affaires sur l'activité concernée.

Retour à la réalité pour le Plan Très Haut débit et futur new deal pour y arriver ! A suivre...
- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » jeu. 20 juil. 2017, 06:22

SFR peut-il fibrer toute la France sans aucun argent public ? Mégalomanie ? Volonté de peser sur les futures décisions de l’Etat ? Objectif industriel atteignable ?

Au niveau des chiffres, SFR annonce qu’il ferait économiser entre 8 et 15 milliards à l’Etat, mais combien cela pourrait couter à SFR ? D’ailleurs, même si SFR investit dans le Ftth, il reste très loin d’Orange et n’arrive que très difficilement à remplir son contrat dans les zones moyennement denses dans lesquelles il est leader.

Pour convaincre, SFR va devoir montrer autre chose que des déclarations dans la presse…Sachant que malgré une gestion optimale de sa dette, les moyens de SFR ne sont pas extensibles.

Hier, SFR a présenté à la presse et Michel Combes son pdg a affirmé Le Figaro (19/07) : "Vous pensez qu'un groupe comme SFR (...) n'a pas les moyens d'augmenter de quelques points son investissement sur la fibre optique? C'est compris dans notre enveloppe de 2 milliards d'euros consacrée chaque année aux réseaux fixe et mobile". Mais n’a pas donné de coût global du projet.
Pour ce faire, il compte sur la diminution progressive des frais de dégroupage et d’un transfert des investissements de la 4G vers la Fibre Optique. Enfin, SFR n’exclut pas de racheter des réseaux appartenant aux collectivités et pour lui, il y a même des opérateurs locaux qui : "viennent frapper à (nos) portes pour savoir si, à terme, ils pourront revendre leur infrastructure".

En tout cas pour le président de l’Avicca (l’association qui représente les collectivités locales dans le numérique), cela "paraît ubuesque et ressemble à un coup de poker pour déstabiliser le secteur et remettre en cause ce qui a été fait". Selon Le Echos du 18/07, Michel Combes aurait demandé à être reçu assez rapidement par le Premier ministre.
- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » ven. 21 juil. 2017, 06:22

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - n°239

Presse numérique et optimisation fiscale
Le syndicat de la presse en ligne (Spiil) s'est inquiété de l'"instrumentalisation du taux de TVA réduit" par des "acteurs économiques dont la presse n'est pas le principal métier", notamment SFR et Bouygues Telecom et Canal+. Pour le Spiil, qui représente les intérêts de 150 éditeurs indépendants, ces offres presse "affaiblissent" et font peser "un risque fort de délégitimation de la TVA super-réduite pour la presse". (Revue de presse de l'ARCEP du 13/07 via AFP).

Selon Le Monde (20/06), Bercy s’intéresserait au service presse lancé par SFR et plus récemment celui lancé par Bouygues Telecom. Car, ce kiosque numérique permet de générer une très substantielle économie en matière de TVA et pour le fisc cela serait des centaines de millions d’euros de recettes fiscales en moins.
Selon des estimations, si les quatre opérateurs proposaient chacun un kiosque numérique, 1 milliard d’euros par an pourrait s’évaporer des caisses de l’Etat.

Après Orange Bank, Altice Bank
Après Orange, c’est SFR qui annonce qu’il veut lancer une offre bancaire d’ici à 2019. L’offre pourrait s’appeler Altice Bank. Selon Le Parisien (12/07), SFR a déposé une demande d'agrément auprès de la Banque centrale européenne (BCE), en vue d'obtenir une licence bancaire. Pour la date de lancement, SFR pourrait se calquer sur la réponse de la BCE. De son coté Orange devrait lancer une offre bancaire en septembre.

A la différence de SFR, Orange a racheté 66% la banque en ligne de Groupama afin de s’appuyer sur l’expérience d’un banquier. SFR va s’appuyer sur ses ressources internes. Il semble donc que les services proposés par SFR soient moins étendus que ceux proposés par Orange qui devrait proposer des crédits à la consommation et des crédits immobiliers.

L’Objectif d’Orange est de diversifier son revenu comme annoncé dans son plan Essentiel 2020. Groupama Banque compte 530 000 clients et avec la combinaison de son réseau de boutiques, Orange espère participer à la croissance du marché de la banque mobile et compte attirer 2 millions de clients d’ici à 2020. SFR n’a pas encore donné de chiffres.

Les clients sauteront ils le pas sur ces nouveaux services ? Alors que les français rechignent à changer de banque ? En tout cas, cela sera aussi un bon moyen pour augmenter l’ARPU et fidéliser sa clientèle. La bataille fait rage entre Orange et SFR ! Après le très haut débit, le sport, le cinéma et les séries, la presse, voici la banque ! Après les loisirs numériques, les services numériques. Cela va-t-il aussi booster les banques traditionnelles ?
- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » lun. 24 juil. 2017, 06:26

Brèves du sport business et des médias – n°210

Canal+
Yannick Bolloré – patron d’Havas et fils de Vincent Bolloré patron du groupe Vivendi et qui pourrait succéder à son père à la tête d’un groupe Vivendi/Havas – a fait quelques déclarations à la presse lors d’une rencontre avec l’association des journalistes des médias (AJM). Il notamment revenu sur sa vision de Canal+ et pour lui : "Un modèle éco hors sport peut exister pour Canal+, mais ce serait alors un C+ plus proche d’un HBO", sachant qu’un bon épisode d’une bonne série sera toujours moins cher à produire qu’un match de foot.

Vivendi a annoncé avoir signé un accord d'acquisition de la participation majoritaire du groupe Bolloré au capital du groupe de publicité Havas. Vivendi et Havas, ont tous deux pour premier actionnaire le groupe Bolloré, Pour Bolloré, cela va permettre : "la construction d'un leader mondial de contenu, de média et de communication". Le groupe Vivendi a par ailleurs confirmé le prix de 9,25 euros par action indiqué le 11 mai, ce qui valorise Havas à 3,881 milliards d'euros.
Pour Bolloré, cette "alliance fait sens du point de vue de l'analyse des comportements des consommateurs et qui peut être très utile pour le développement des activités de Vivendi".

Canal
Canal+ vient de reconduire ses droits sur le Golf et le PGA Tour. Le golf est un gros pourvoyeur de programmes permettant de remplir la grille. La durée et le prix ne sont pas donnés. Canal+ détient également les droits des deux prochaines éditions de la Ryder Cup, en 2018 en France et en 2020 aux Etats-Unis (l'Equipe, 17/07).

Canal+
D’autre part, à la rentrée, Canal+ va réintégrer dans sa grille un match de Ligue 1 et du Top14 qui étaient diffusé sur Canal+ Sport. Pour le match de Ligue 1, la LFF avait constaté une moindre exposition et avait demandé 9 millions de dédommagement à Canal+. La chaine étant en recherche d’économies, c’est peut être une raison du retour de la Ligue 1 le samedi à 17 heures.

beIN Sports
Déjà diffuseur en exclusivité depuis 2015 du championnat allemand, beIN Sports vient de renouveler les droits de la Bundesliga et vient d’acquérir les droits du championnat turc « la Süper Lig ».
Pour rappel, les droits tv du championnat turc ont été attribués au géant Digitürk, propriété du groupe BeIN Sports. Le montant fait un bond à 557M€ par saison à partir de la saison prochaine et pour 5 ans. Le contrat précédent portait sur des droits à 362M€, soit une augmentation de 54%.
- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » mar. 25 juil. 2017, 06:22

Avant la publication la vague de résultats sur le fixe et le mobile du deuxième trimestre 2017, un rappel sur les chiffres arrêtés au 31 mars 2017.

Première partie : haut et très haut débit

1 - Calendrier de publication des résultats du T2 2017
Orange, le 27 juillet (avant bourse).
SFR, le 27 juillet (avant bourse).
ARCEP, services mobiles, le 3 août (après bourse).
Vivendi, le 31 août (après bourse).
Bouygues Télécom, le 31 aout (avant bourse).
Free, le ???? (avant bourse).
ARCEP, services fixes (provisoire), le 7 septembre (après bourse).
ARCEP, services fixes (définitif), le 5 octobre (après bourse).

2 - Nombre d’abonnements haut et très haut débit (chiffres ARCEP)
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3 - Récapitulatif calculé à partir des communiqués des FAI
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Précisions
- Les données (exprimées en milliers) sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues, Free, Orange et SFR.
- La catégorie « autres » est calculée en prenant le total des abonnement haut et très haut débit publié par l’ARCEP à fin mars 2017 et en défalquant les totaux de Bouygues, Free, Orange et SFR à fin mars.
- On y trouve donc par exemple les opérateurs DCOM, il y a également les opérateurs professionnels et les opérateurs locaux, les FAI alternatifs.
- Pour lire le tableau : Orange est à 40,2% de parts de marché avec 11,220 millions de clients et a recruté 390 000 nouveaux clients entre le T1 2016 et le T1 2017, soit une augmentation de 3,6% de sa base clientèle.

4- Le très haut débit
Récapitulatif des parts de marché pour le très haut débit selon les critères de l’ARCEP (débit >= 30Mbts), mais hors petits opérateurs.

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5 - Parts de conquête
Sur le T1
Bouygues 88 000 nouveaux clients, soit 39,4% de parts de conquête,
Orange 69 000, soit 31,0%.
Free 66 000, soit 29,6%,
Total 223 000
SFR est négatif de 33 000

Sur l’année 2016
Orange, 417 000 nouveaux clients, soit 42,7% de parts de conquête,
Bouygues 313 000, soit 32,0%.
Free 247 000, soit 25,3%,
Total 977 000
SFR est négatif de 55 000
- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » mer. 26 juil. 2017, 06:30

Avant la publication des chiffres sur le fixe et le mobile du deuxième trimestre 2017, un rappel sur les chiffres arrêtés au 31 mars 2017.

Deuxième partie : la téléphonie mobile

1 - Récapitulatif calculé à partir des communiqués des Opérateurs
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Précisions
- Les données sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues, Free, Orange et SFR.
- Par opérateur, c’est le nombre total de clients (y compris les Mvno et filiales) qui est pris en compte.
- Pour lire le tableau : Orange est à 40,2% de parts de marché avec 30,772 millions de clients et a gagné 1,555 million de clients entre le T4 2015 et le T4 2016, soit une hausse de 5,3%.

2 – Parts de marché sur les forfaits (avec M2M)
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Précisions
- Les données sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR.
- Au T4, Orange compte 26,486 millions de clients, ce qui représente une part de marché de 39,5%, et une hausse de 2,345 millions cartes sim et de 9,7% de sa base client sur 12 mois.

3 - Parts de conquête sur les forfaits mobiles grands publics

Sur le T1
Free, 240 000 nouveaux clients, soit 40% de parts de conquête,
SFR 157 000, soit 26,1%
Bouygues 130 000, soit 21,7%,
Orange 73 000, soit 12,2%.
Total 600 000

Sur l’année 2016
Free, 1,015 million nouveaux clients, soit 47,9% de parts de conquête,
Bouygues 591 000, soit 27,9%,
Orange 511 000, soit 24,1%.
Total 2,117 millions
SFR est négatif de 268 000
- @hammett_92

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Message par hammett » jeu. 27 juil. 2017, 08:36

Orange vient de présenter ses résultats au 30 juin 2017. C’est un trimestre qui est dans la lignée des précédents.
Même si c’est un petit trimestre, cela reste bon sur le ftth. Open marque le pas et Sosh retrouve des couleurs. Dans le mobile, c’est solide sur les forfaits avec le m2m, et toujours en baisse sur le prépayé. La baisse se poursuit sur l’ADSL avec la migration vers le Ftth.
Sur le fixe Orange estime sa part de marché à 40,2% et une part de conquête sur le T2 supérieure à 40%.

En France, il faut noter la hausse du chiffre d’affaires de 0,5% (-0,1% au T1,-0,8% au T4 2016, -0,-6% au T3, -1,7% au T2). Pour Orange, c’est une première depuis 2009 !!! Cela s’explique par une baisse moins forte sur l’itinérance et à l’augmentation des clients en très haut débit et donc à un meilleur ARPU.

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Source : Communiqué de presse Orange.
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Message par hammett » ven. 28 juil. 2017, 06:28

SFR vient de présenter ses résultats au 30 juin 2017.

C’est encore un trimestre mitigé : SFR a encore perdu des clients sur le fixe, les gains sur le très haut débit ne compensent toujours pas les pertes sur l'Adsl. Quel est le problème qui dure depuis de très nombreux trimestres ? Sur le mobile, SFR regagne des clients pour le deuxième trimestre consécutif.

La convergence ne porte pas ses fruits, pour SFR : "les ventes nettes sur la fibre restent décevantes mais doivent s’améliorer avec l’accélération du déploiement fibre par Altice-SFR et l’enrichissement des offres en contenus".

Selon le communiqué, le "Chiffre d’affaires total SFR Group stable +0,1% au 1er semestre 2017 ; -0,4% sur un an au 2ème trimestre 2017". Achats de contenus et clients en moins = l’Ebitda baisse de 3,8% sur un an.

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