Parts de marché dans l'ADSL, la Fibre Optique et le mobile

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hammett
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Message par hammett » jeu. 17 avr. 2014, 10:35

Dernières nouvelles du rachat de SFR par Numericable. Une interview du président de l'Autorité De La Concurence et du président du comité de suivi chargé de faire le tri des offres pour Vivendi.

L'Autorité autoritaire ?
C'est ce que laisse entrevoir le président lors d'une interview au quotidien Les Echos (16/04) : "Je vous le confirme : nous ferons un examen approfondi, le dossier sera soumis au collège à l’issue d’une procédure contradictoire qui permettra aux parties de réagir au diagnostic concurrentiel qui sera porté par l’Autorité (...) Nous consulterons aussi les régulateurs sectoriels : l’Arcep et le CSA et nous ferons un, deux, voire plusieurs tests de marché si c’est nécessaire".

Comme prévu, l'accord final ne devrait pas intervenir avant la fin de l'année. Les Echos du jour annonce que "L'opérateur historique va demander un allégement de la régulation de sa fibre dans les zones où le câble est présent. Peut-être exigera-t-il de pouvoir sortir du co-investissement avec SFR (dans un peu moins de 200 communes) si ce dernier tarde à déployer. Bouygues, déjà client de Numericable, pourrait de son côté demander une régulation du câble."

L'effet domino de ce rachat pourrait être significatif...

On refait le rachat
Le président du comité chargé par Vivendi de faire le tri dans les offres re chat de SFR s'est exprimé (Le Parisien, 16/04 ) sur les coulisses du rachat.

Il parle "des pressions spectaculaires et choquantes (...) aussi bien du côté de Bouygues (...) que des pouvoirs publics"

Pour lui : "Le refus de l’autre, le sectarisme de tout l’establishment ont certainement joué aussi en faveur de Drahi (Patrick Drahi, patron d'Altice, ndlr). Ce dossier, poursuit-il, est l’illustration de l’ostracisme dont est capable l’establishment français quand on n’est pas des leurs."

Enfin, il a : "finalement moins vu M. Drahi que Martin Bouygues et ceux qui soutenaient sa candidature (...) J’ai vu Martin Bouygues deux fois deux heures, j’ai vu Roussat (président de Bouygues-Telecom, ndlr) deux heures, j’ai même vu deux heures Xavier Niel et Maxime Lombardini, chercher à me vendre Bouygues dans l’espoir de récupérer ses réseaux...".

Pour lui, c'est le pédégé de Numericable qui en voulait le plus : "Ca faisait trois ans qu’il frappait à la porte de Vivendi, avec à chaque fois une offre qu’il a dû revoir. Il voulait SFR et il avait un vrai projet industriel de développement, contrairement à Bouygues qui cherchait une consolidation de la situation".

Bref, le pédégé de Bouygues télécom a joué les utilités et n'a même pas été à la hauteur ! C'est agréable...Les rancoeurs diverses et variées des uns envers les autres ne vont pas être simples à mettre de coté.

hammett
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Message par hammett » ven. 18 avr. 2014, 07:48

L’ARCEP (le régulateur du secteur des télécoms) vient de publier ses chiffres définitifs concernant le haut et très haut débit. Ils sont arrêtés à fin décembre 2013. Quelques chiffres sur les revenus des opérateurs, les investissements et l’emploi. 



Revenus mobiles

Pour l’ARCEP : "le revenu (...) baisse de 14% pour les services mobiles par rapport à 2012. Le revenu trimestriel des services fixes est redevenu, pour la première fois depuis le début 2005, supérieur à celui des services mobiles." Lors de son point précédent au mois de septembre, l’ARCEP indiquait que : "Le revenu des communications téléphoniques mobiles ne cesse de diminuer depuis cinq années et son recul n'est plus compensé, depuis le début de l'année 2011, par la hausse du revenu des services de donnée (SMS, MMS, accès à l'internet)."



En prenant en compte les résultats publiés par Bouygues Télécom, Free, Orange et SFR. Sur l’ensemble de l’année 2012, il y avait eu un recul du chiffre d’affaire de 2,5 milliards d’euros : SFR pour 895 M€, Bouygues pour 515 M€ et Orange pour 1,129 M€, compense par un gain d’un milliard. Sur l’année 2013, il y avait une baisse du chiffre d’affaire total de 3 milliards, soit 1,413 milliards pour Orange, 562 millions pour Bouygues et 1,1 milliard pour SFR et un gain de 600 millions pour Free...

Les comptes seront à faire à la fin de l'année, mais le lancement de la 4G ne permettra pas d’endiguer cette baisse. Au mieux de la stopper un peu. On peut aussi voir le rachat de SFR par Numericable comme une conséquence de cette baisse des revenus, cela oblige le secteur à se restructurer.L'avenir de Bouygues Telecom s'inscrit également dans ce cadre-là.

Investissements

Concernant les investissements : "Le montant total des investissements réalisés par les opérateurs de communications électroniques au cours de l’année 2013 est estimé à 7,2 milliards d’euros, à comparer aux 7,3 milliards d’euros investis en 2012 (hors achat de fréquences)."



Toutefois l’ARCEP nuance très fortement cette statistique : "L’exercice appelle en outre les précisions suivantes. Tout d’abord, les plans d’investissements des opérateurs répondent à une logique pluriannuelle et tous n’adoptent pas le même rythme d’investissements tout au long de l’année ; par conséquent, les variations trimestrielles sont peu significatives. Ensuite, les investissements réalisés par les opérateurs sont de plus en plus mutualisés : investissements communs au réseau fixe et au réseau mobile d’un opérateur, communs entre les différentes technologies (2G, 3G, 4G, etc.) pour les réseaux mobiles, ou, enfin, co-investissements entre opérateurs dans les boucles locales à très haut débit.". 



Espérons que l’ARCEP respectera son engagement et devrait donc: "Pour toutes ces raisons, s'il sera possible, pour les chiffres annuels, d'indiquer, à partir de 2014, une décomposition entre les grandes catégories d'investissements, les données trimestrielles resteront globales". Pour le moment, c'est toujours pas fait.



Emploi

"En 2012, le nombre de salariés des opérateurs de communications électroniques est resté stable (+0,3% par rapport à 2011). Depuis trois ans, le niveau d’emploi des opérateurs s’est globalement amélioré avec des hausses de 1,2% en 2011 et 1,6% en 2010, et ce, après un peu plus de dix ans de baisse continue. Les opérateurs emploient directement 129 000 personnes en décembre 2012. Les chiffres pour 2013 seront publiés le 28 mai 2014."

L’ARCEP ne tient pas compte de la perte d’emplois dans les centres d’appels et chez Phone House. Enfin ne sont pas pris en compte les emplois indirects dans les entreprises prestataires de services ainsi que les entreprises de l’industrie.

hammett
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Message par hammett » sam. 19 avr. 2014, 12:06

Un récapitulatif par opérateur sur le cumul du nombre de clients sur le segment mobile et fixe pour les années 2012 et 2013.
Ne sont pas pris en compte, les Mvno pour le segment mobile et les petits Fai pour le segment fixe.
Au regard du rachat de SFR par Numericable, les deux opérateurs ont été regroupés.
Le nombre de clients est exprimé en milliers.

A noter qu'en 2013, Free est passé devant Bouygues en nombre total de clients. En parts de marché, Orange a perdu 1,9%, Bouygues de 0,6% et le total SFR de 0,2%. Grace au mobile, Free de son coté a augmenté sa part de 2,8%.

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Merci à Peper-eliot (un ancien de CI et un admirateur du coyote) pour sa suggestion concernant la création de ce récapitulatif. ;)

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Message par hammett » lun. 21 avr. 2014, 09:19

Jean-Yves Charlier le pédégé de SFR a accordé une interview au quotidien Le Figaro (19/04). Retour sur le futur de la nouvelle entité qui va naitre après le rachat de Numericable.
Il annonce un accord important avec Vodafone qui devrait porter sur de nombreux points. D'autre part, un "come-back" commercial. Le dossier de rachat a été déposé auprès de l'Autorité de la Concurrence le 16 avril.
Quelques points à retenir.

Sur le maintien de l'investissement
"Numericable a prévu un financement sur le long terme, sans contraintes pendant sept ans, sans remboursement du principal pendant la même période (...) L'endettement du nouvel ensemble me semble donc approprié, et sans conséquences sur l'investissement. Nous nous sommes engagés avec Patrick Drahi à déployer 12 millions de prises très haut débit d'ici à 2017 et 15 millions en 2020, contre 8 millions actuellement chez Numericable. Le déploiement de la 4G se fait, lui, par paliers et nous le poursuivons."

Mutualisation avec Bouygues
"Cet accord est toujours pertinent pour SFR et reste stratégique pour nous deux entreprises (...) nous avons signé un contrat pour vingt ans qui ne comprend pas de clause de sortie pour cause de changement de contrôle capitalistique" La question d'u paiement d'une pénalité de sortie par Bouygues "n'est pas un sujet aujourd'hui"

Sur la guerre des prix dans le mobile
"La guerre des prix va continuer, pendant un certain temps. Mais ce n'est pas tenable sur le long terme. La France doit choisir entre des prix bas et résorber la fracture numérique. Nous avons atteint un point de bascule".

Sur le papier, SFR/Numericable a des atouts commerciaux et industriels pour devenir un opérateur complet. Mais SFR devra maintenant réussir la fusion et surtout garder Bouygues Telecom dans sa sphère d'influence. Les défis sont énormes.

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Message par pszwarc » lun. 21 avr. 2014, 11:39

hammett a écrit :Un récapitulatif par opérateur sur le cumul du nombre de clients sur le segment mobile et fixe pour les années 2012 et 2013.
Ne sont pas pris en compte, les Mvno pour le segment mobile et les petits Fai pour le segment fixe.
Au regard du rachat de SFR par Numericable, les deux opérateurs ont été regroupés.
Le nombre de clients est exprimé en milliers.

A noter qu'en 2013, Free est passé devant Bouygues en nombre total de clients. En parts de marché, Orange a perdu 1,9%, Bouygues de 0,6% et le total SFR de 0,2%. Grace au mobile, Free de son coté a augmenté sa part de 2,8%.

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Merci à Peper-eliot (un ancien de CI et un admirateur du coyote) pour sa suggestion concernant la création de ce récapitulatif. ;)
Merci pour cette compilation.

Seulement 23 millions d'abonnés au téléphone fixe ? Cela signifie que 10% au moins des foyers français n'ont pas de téléphone fixe, je trouve cela intéressant – et étonnant…
La Box V2ac à Paris – Box Fibre Extra 800M + Tél (2 lignes) – dd et BluRay
Droits de copie violés par SFR/NC : art. L122-5, L211-3 et L331-9 Code de la Propriété Intellectuelle

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Message par hammett » lun. 21 avr. 2014, 12:31

Tu peux détailler pour les 10% ? :wink:

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Message par pszwarc » lun. 21 avr. 2014, 18:08

Il y a environ 26 millions de foyers fiscaux en France.
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Message par hammett » mar. 22 avr. 2014, 07:53

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°80

Après avoir perdu les droits tv du Top 14 et une affiche de la Ligue 1, beIN Sports vient de remporter les droits tv du championnat de Handball pour 5 ans et ceux de l’ensemble de la Coupe du Monde de foot auprès de TF1. Les droits du tournoi de Roland Garros ont été attribués aux mêmes diffuseurs qu’actuellement.

Handball - D1
C’était annoncé depuis quelques mois, BeIN Sports a décroché les droits de diffusion de la Division 1 de handball masculin pour la période 2014-2019. Le montant total du contrat serait de 20 millions d’euros, soit 4 millions par saison. Un record pour cette compétition.

Football - Coupe du Monde
Certainement contre un chèque de 50 millions d’euros, BeiN Sports a racheté à TF1 la totalité des matchs pour la coupe du monde de football La chaine devrait avoir 36 matchs en exclusivité et le reste de la co-diffusion avec TF1 (L’Equipe, 12/03). Joli coup de prestige et pour l’image.

Tennis - Roland Garros
La Fédération Française de Tennis a finalement trouvé un accord avec France Télévisions et Eurosport pour l'acquisition des droits télé de Roland-Garros pour la période 2014-2018 (L’Equipe, 03/03). Le cumul des droits s'élève désormais à 87 millions d'euros pour les cinq ans, soit une moyenne de 17,5 millions d'euros par an. Cette légère augmentation par rapport à l'ancien contrat (15 millions d'euros par an) est due à un apport d'Eurosport plus conséquent.
Que va faire Orange qui avait les droits mobiles de ce tournoi ?

Rugby – Tournoi des 6 Nations
Le Tournoi des 6 Nations s'est terminé il y a quelques semaines. C’est l’occasion de rappeler les droits TV que payent les différents diffuseurs. La BBC verse 62 M€/an (jusqu’en 2016), ces droits couvrent l’Angleterre, l’Ecosse et le Pays de Galles. France TV verse 25M€/an (jusqu’en 2017), Sky Italia verse 10M€/an, pour l’Irlande, la RTE verse 5M€/an.
Le sponsor, la banque RBS verse 51M€/an, à comparer aux 120M€/an versés par la banque Barclays pour le sponsoring du championnat de foot anglais.

Rugby - Coupe d'Europe
A noter qu'près une longe bataille, la Coupe d'Europe de Rugby change d'organisation, de format et de gouvernance et que les droits tv vont être remis sur le marché. L’appel d’offre devrait être connu mi-mai pour une attribution début juin. Les Coupes d'Europe de rugby sont pour l'instant principalement diffusées par France Télévisions et Canal+, pour un montant global d'une quinzaine de millions d'euros par saison. Les organisateurs espèrent un doublement de cette somme avec une participation de beIn Sports et veulent un visibilité publique. Même si la chaine a encore à l'esprit la conclusion "border line" de l'attribution des droits du Top 14 entre la LNR et Canal+.

hammett
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Message par hammett » mer. 23 avr. 2014, 07:55

Puisque l’on a le nombre total de clients par opérateur et le chiffre il est simple de calculer le chiffre d’affaire mensuel par client.

C’est tout à fait théorique, car il ne faudrait prendre en compte que le chiffre d’affaire du mobile et du fixe de chaque opérateur. Mais ceux-ci ne détaillent pas toujours ces informations Là, il s’agit du chiffre d’affaire total (toutes opérations), dont la location de réseau par opérateur. Cela permet de donner quelques tendances et d’avoir un comparatif.

Entre 2012 et 2013, tout le monde est en chute ! Le lancement de la 4G ne permettra certainement pas aux opérateurs de se refaire.

Orange est celui qui baisse le moins avec seulement 3,3€ soit une baisse de 6,8%. Sur 2 ans la baisse est de 6,3€ et de 12,3%.

Free affiche une perte mensuelle de 2,1€ soit une baisse de 8,4%. Sur deux ans, la baisse est de 15,7€ et 40% ! Le forfait 0/2 €est passé par là...

Bouygues Telecom affiche une perte de 3,9€, soit une baisse de 10,4%. En deux ans, la baisse est de 8,8€ et 20,7%.

Le nouveau couple SFR/Numericable ferme la marche. SFR et accuse une baisse de 4,6€ et 12,6% pour SFR. Sur deux ans, la baisse est de 6,4€ et 16,7%.
Numericable accuse une baisse de 12,6€ et 12,4% pour Numericable. Sur deux ans, la baisse est de 19,7€ et 18,1%.

Selon Bfm qui publie le plan d’affaire élaboré par Numericable, SFR devrait continuer à baisser en 2014 et 2015. La marge brute d’exploitation pouvant atteindre 23,2% avec un chiffre d’affaire de 9,55 milliards. L’Ebitda était de 27,1% en 2013, 29,2% en 2012 et 31,2% en 2011.
Le nombre d’abonnés mobiles est estimé à 20,54 millions en 2014, 20,46 millions en 2015 et à 20,48 en 2016.

La guerre des prix fait des ravages et Orange s’en sort le mieux : l’accord d’itinérance et sa position d’opérateur historique lui permettent de limiter les dégâts. Pour SFR, il est clair que sa baisse de performance n’a pas plaidé pour qu’il soit gardé dans le giron de Vivendi. Bouygues y laisse des plumes également, et sa grosse relance commerciale du début d’année ne devrait pas améliorer sa situation. Free est le dernier de la classe, son forfait à 0/2€ cartonne commercialement, mais n’empêche pas la baisse.

Moralité : ceux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui possèdent et louent un réseau à savoir Orange et Numericable.

Le nombre d'abonnés est exprimé en millions.
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Le chiffre d'affaire et l'Ebitda sont exprimés en milliards.
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Message par hammett » jeu. 24 avr. 2014, 07:51

Dernières nouvelles du rachat de SFR par Numericable (6)

Des conditions financières favorables pour Numericable et quelques chiffres sur les évolutions financières futures.

Conditions financières
Le rachat de SFR par Numericable plait bien au marché. Numericable et Altice doivent lever environ 12 milliards d’euros en obligations, pour financer le rachat de SFR. La demande aurait atteint 70 milliards d’euros. Devant ce succès, l’émission a été revue en hausse, Numericable va lever environ 8 milliards, alors qu’au départ il ne devait emprunter que quelques 6 milliards sur le marché obligataire, au côté d’un financement bancaire de 5,6 milliards d’euros. Le prêt bancaire a donc été réduit. Altice doit lever, de son côté, presque 4 milliards d’euros.

Le rapprochement fixe/mobile a le vent en poupe. Cela va permettre à Numericable de diversifier ses sources de financement, et d’avoir des conditions moins strictes de remboursement.

Evolutions financières
Le business plan de Numericable commence à être précisé. Selon Bfm qui en publie les grandes lignes.

Les investissements du nouvel ensemble vont diminuer de 150 millions d'euros, passant de 1,93 à 1,78 milliard entre 2013 et 2016. Il n'y a pas de précisions sur les investissements touchés.

Numericable prévoit de "migrer le réseau de SFR vers le réseau de fibre à l'immeuble de Numericable" dans les zones couvertes par le câblo-opérateur -soit 50% du réseau de SFR. Dans ces cas-là, "les coûts de dégroupage auprès d'Orange seront éliminés". De ce fait, Numericable espère de voir augmenter la facture de 7 euros par client.
Cela va demander de gros efforts de la part de Numericable, d’autant que les prévisions de résultats pour SFR devrait se dégrader jusqu’en 2015/2016. Le poids de la clientèle actuelle de Numericable n’est pas assez fort pour peser.

L’accord de mutualisation entre Bouygues et SFR va permettre à SFR va recevoir (pour compensation) de Bouygues un total de 460 millions d’euros, soit 23 millions par an et pendant 20 ans.
Si Bouygues veut voguer vers d’autres horizons et remettre en cause cet accord, il va lui falloir soit payer un dédommagement, soit attaquer en justice afin de casser l’accord.

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