Parts de marché dans l'ADSL, la Fibre Optique et le mobile

Une information à partager sur le câble, la fibre optique sur le site, ou sur un autre sujet ? C'est ici !

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hammett
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Message par hammett » ven. 27 oct. 2017, 06:05

Brèves du sport business et de la TV payante – n°222

Rugby
Les compétitions européennes de rugby viennent de recommencer et c’est BeIN Sports et France TV qui vont continuer à les diffuser jusqu’en 2022. Les deux groupes vont payer 30 millions d’euros contre 20 millions sur le contrat précédent (13 pour beIN Sports et 7 pour France TV).

Particularité : alors que France TV ne diffusait qu’une seule rencontre de chaque compétition et afin de permettre une meilleure exposition, le contrat prévoit la possibilité pour beIN Sports de sous-licencier une autre rencontre à France TV. Cela pourrait se mettre en place pour la prochaine saison (L’Equipe, édition papier du 16/10).

Ligue 1
Alors que le grand bluff vient de débuter sur les futurs droits tv nationaux de Ligue1, le dossier des droits internationaux commence aussi à agiter le microcosme. A ce jour c’est le groupe BeIN Sports qui détient ces droits sur 2018-2024 pour un montant de 80 millions d’euros garanti. C’est un accord signé en 2014, mais la LFP estime que la valeur de la Ligue 1 est plus importante.

D’un autre côté, elle doit aussi adaptée les horaires de diffusion au marché asiatique. C’est ce qui sera fait lors d’un test le 16 décembre avec la diffusion d’un match à 13h. L’arrivée de Neymar et le TGV PSG devrait permettre d’augmenter le montant de ces droits dont certains sont en phase de négociation.

Pour rappel, un récapitulatif des droits tv actuels (nationaux et internationaux).

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JO 2024
Alors que le JO 2024 ont été attribué à Paris, il se pose une question qui pour les diffuser ? En 2025 Discovery (propriétaire d’Eurosport) a acquis les droits pour l’Europe pour les éditions 2018 à 2024 pour 1,3 milliards d’euros. D’autre part, pour certains événements sportifs, la loi française oblige à la diffusion en clair de 200 heures.

Alors qui pour la diffusion en clair ? France télévision avait diffusé ceux de Rio pour 50 millions et Eurosport estime que les JO à Paris valent bien le prix d’une diffusion de la Coupe du Monde de foot et celui-ci avait couté 131 millions à TF1. TF1 a fait acte de candidature, mais – selon la formule consacrée - pas "à n'importe quel prix". M6 serait également sur le coup, mais pour les sports collectifs.

Bref, Eurosport veut rentabiliser ses droits. Réponse fin novembre début décembre.
- @hammett_92

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Thomas45
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Message par Thomas45 » ven. 27 oct. 2017, 06:53

La France a des droits télévisés pour le foot d'un montant de 748 Millions d'€. Personne ne semble moufeter. Pourtant, lorsque à la grande époque de TPS vs CANALSAT, GCP GROUPE CANAL PLUS avait mis 600 Millions d'€ sur la table bien que exsangue au point d'être quasiment au bord de la faillite, le tout afin de couler TPS et repartir de l'avant (on connaît la suite, et Nicolas de TAVERNOST dira plus tard, visant Bertrand MÉHEUT, aujourd'hui dans le Conseil d'Administration de SFR : «Ça fait mal de le dire, mais il a réussi»), tout le monde avait crié au scandale ! Que n'avait-on alors entendu ? «Ces coûts sont inimaginables et indécents en regard de la difficulté de certains à joindre les deux bouts» ou «comment vont-ils rentabiliser tout ça maintenant ? Et si jamais ça ne marche pas, que se passera-t-il ?» faisant partie des choses les plus souvent entendues. Au passage, pas si longtemps que cela après, SKY mettait 2 Milliards sur le tapis pour s'arroger la diffusion exclusive de l'actuelle «BARCLAYS Premier League», et seulement pour le Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord (le montant ne couvrait pas d'autres territoires, pour lesquels il a fallu également débourser).

Je dis ça, je ne dis rien. Sinon que quand même, quand s'arrêtera cette surenchère indécente, surtout si c'est pour voir des gens payés parfois des fortunes pour simplement courir après un ballon ?! Car le football c'est en fait d'abord et avant tout cela mine de rien. Amitiés et bon vendredi tout le monde,
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hammett
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Message par hammett » lun. 30 oct. 2017, 07:58

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - n°258

Mobile aux USA
Vers le mariage du début du siècle dans le secteur mobile aux USA ? Le géant nippon des télécoms Softbank et Deutsche Telekom sont parvenus, selon le quotidien japonais Nikkei, à un accord de principe pour fusionner leurs opérateurs mobiles Sprint et T-Mobile US aux États-Unis. Si ce mariage aboutissait, il donnerait naissance à un géant, capable de rivaliser avec les deux leaders actuels, AT&T et Verizon.
Au 31 décembre 2016, le marché se partage entre ATT (35,5%), Verizon (30%), T-Mobile (18,8%) et Sprint (15,6%).
Pour aboutir, il faudra l'aval de l'exécutif, et celui du Department of Justice (DoJ) et de la Federal Trade Commission (FTC).

Vivendi et l’Italie
Vivendi a annoncé la création d’une coentreprise entre Telecom Italia et Canal+. Canal + va soutenir Telecom Italia dans l'acquisition de droits et la production de films et de séries télévisées mais aussi de droits sportifs. Telecom Italia contrôlera 60 % du capital de la société commune et Canal +, 40 %. Le premier nommera trois administrateurs et le second en aura deux. C'est le premier pas avant de trouver un accord de distribution de Canal + en Italie auprès des 7,4 millions de clients en téléphonie fixe et 29 millions de clients mobiles.
Mediaset rentrera-t-il dans le tour de table ?

Vers la vente partielle d’Orange ?
Selon Les Echos (23/10), dans le cadre de la participation de l’Etat dans Orange, des discussions exploratoires se sont déroulées entre l’Etat et Altice, Bouygues et Vivendi. Le ticket d’entrée pour la reprise totale des est de 9 milliards.
Vendre à Bouygues ou à Altice reviendrait à rouvrir le dossier de la consolidation du secteur des télécoms et pour Altice cela reviendrait à vendre SFR (à Bouygues ?).
Mais une vente totale rallongerait forcement les délais afin de couvrir la France en très haut débit comme s’y est engagé le gouvernement.
Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait déclaré à propos d’Orange : "La participation de l’Etat dans une entreprise comme Orange peut évoluer. Cependant l’Etat joue chez orange un rôle de stabilisation de l’actionnariat dans un contexte ou le secteur connait des évolutions importantes".
La solution retenue sera donc – certainement – une vente partielle pouvant aller jusqu’à 4 ou 5%. A ce jour, l’Etat est actionnaire pour 22,95% (13,39% via la BPI et 9,56% via l’APE).

De son coté, lors de la présentation des résultats d’Orange – fin août - Stéphane Richard avait déclaré qu’il n'avait pas d'information sur les projets de l'Etat concernant ses 23% au capital du groupe. Toutefois sa position est connue, il l’avait rappelé lors d’un entretien au quotidien Le Monde (26/05) : "Sur le plan économique, en tant que dirigeant, cela ne pose aucun souci. L’entreprise est prête grâce à un bilan solide et de bonnes perspectives, jugées telles par le marché. Mais ce sujet n’est pas qu’économique et financier, il est aussi politique et culturel. A l’international, ce serait un avantage pour nous de ne plus avoir l’Etat dans notre capital. En France, c’est plus compliqué car la moitié du personnel est encore sous statut de fonctionnaire. C’est aussi un actionnaire de long terme. Mais des conflits d’intérêts peuvent apparaître entre l’Etat actionnaire, régulateur et stratège.".

A suivre…
- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » mar. 31 oct. 2017, 07:26

Cet été, le Président de la République avait exprimé sa volonté sur le déploiement du haut débit et très haut débit, en souhaitant que désormais que la couverture de la population soit avancée à la fin 2020 et parle désormais d'accès "haut débit et très haut débit".

Avis de l’Arcep
En août dernier le Sénat avait saisi l’Arcep afin de connaître l’avis du régulateur sur le sujet. Le régulateur vient de rendre les conditions de modernisation des infrastructures de communications électroniques et de couverture numérique des territoires. L’Arcep propose : "1/ d’utiliser l’échéance de réattribution des fréquences pour renforcer la couverture mobile. 2/suggère un repartage rapide des déploiements de fibre optique en zone AMII assorti d’engagements juridiquement contraignants. 3/accueille favorablement la proposition de SFR à condition que l’opérateur prenne des engagements opposables et que l’opération se fasse en accord avec les territoires (Communiqué de presse).

Concernant le point 2, l’Arcep, avec le même rythme, les accords actuels ne permettront pas un déploiement d’ici à 2020 mas plutôt 2023. Il faut donc un nouveau Yalta, mais qu'un nouveau du partage des zones moyennement denses fasse l'objet "d'engagements juridiquement contraignants". Cela pourrait permettre à Bouygues Telecom et à Free d’entrer dans le tour de table.

Sébastien Soriano a également freiné les ambitions de SFR : "Ce que nous disons, c'est que la volonté [de SFR] d'investir dans les zones les plus rurales n'est acceptable que si cela se fait en plein accord avec les porteurs de projet de RIP (Réseaux d'initiative publique, organisés par les collectivités locales NDLR), ce qui signifie pas de débauchage, d'intimidation ou de double déploiement sans concertation", a affirmé le patron de l'Arcep. En plus, il souhaite encore une fois que si "un accord qui est trouvé entre SFR et les élus dans ces territoires-là, les intentions d'investissements de SFR doivent être très clairement écrites et devenir juridiquement contraignantes.".

Reste à savoir ce que va devenir cet avis entre les mains du Sénat.

Réaction d’Orange
Orange de son côté par la voix de P.Louette (La Tribune,27/10)) estime concernant un redécoupage que : "pour Orange, il n'y a pas de sujet. Nous sommes totalement sereins sur notre dynamique de déploiement en France, et notamment en zone moyennement dense".

Contrairement à l’Arcep, Orange n’est : "pas favorable à un nouveau partage dans le cadre de la partie sous contrat avec SFR de la zone moyennement dense.". La répartition des ZMD s’est faite sous un contrat de droit privé et pour Orange : "c'est le tribunal de commerce qui est compétent pour juger ce dossier, et non l'Arcep".

Sur le fond, Orange estime que : "nous nous sommes engagés à raccorder 15 millions de foyers à la fin 2020. (…) Va-t-on y arriver ? Oui. Au mois de septembre, 8,4 millions de foyers sont déjà raccordables à la fibre - dont 6,7 millions grâce à Orange -, et nous sommes dans les temps. Pourquoi ? D'une part, parce que notre capacité de production augmente considérablement. A la fin de l'année, nous aurons produit environ 1,9 million de prises, contre moins de 700.000 en 2014. Et l'an prochain, nous comptons produire entre 2 et 3 millions de prises. D'autre part, nous aurons bientôt achevé les déploiements en zone très dense, ce qui permettra de concentrer nos forces sur la zone moyennement dense. Le système industriel que nous avons mis en place avec nos sous-traitants est parfaitement lancé. Il fonctionne à plein régime.".

Et pour montrer qu’Orange tiendra ses engagements, Orange a proposé de rendre ses engagements de couverture "transparents et juridiquement contraignants". Ce qui ouvre le droit, pour les collectivités éventuellement concernées par des retards de déploiements, à des indemnités.

Enfin, pour P.Louette, un redécoupage entrainerait forcément des retards (ce qui n’est pas faux…), en même temps, Orange va devoir trouver un gentlemen agreement avec ses concurrents afin de permettre un déploiement plus rapide.

Réaction de SFR
SFR s’est plaint à l’ARCEP via une missive envoyée au quotidien Les Echos (30/10).

Pour Michel Combes : "L'investissement dans les réseaux est le cœur de nos business models. Sans réseau, pas de clients. Sans client, pas de croissance, écrit-il. Investir dans la Fibre sur tous les territoires n'est ni une option ni du mécénat. C'est la base du modèle économique (…) Comment un régulateur aussi soucieux de l'impartialité peut-il sermonner de la sorte celui qui investit, va encore plus investir ? Et faire preuve d'un silence coupable vis-à-vis de ceux qui n'investissent pas, méprisent l'Arcep ? ".

Un point pour SFR, car ce n’est pas à l’Arcep d’attribuer les bons et les mauvais points sur l’investissement. En même temps, au regard des ambitions de SFR de vouloir fibrer toute la France, il est légitime que des interrogations lourdes sa fassent jour : SFR n’a toujours pas préciser comment il allait pouvoir y arriver en tenant compte de ce qui a été fait et engagé par les RIP. De même SFR n’a jamais apporter de détails sur les financements.
- @hammett_92

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Message par hammett » mer. 01 nov. 2017, 09:47

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - n°259

Xavier Niel vs Patrick Drahi
Lors d’une émission sur Canal+, Xavier Niel – qui est actionnaire du groupe Le Monde - est revenu l’optimisation fiscale dont bénéficiait SFR sur son service presse et s’en prenant directement à Patrick Drahi : "Ca consiste juste à dire: si je mets de la presse dans mon forfait téléphonique, j'ai une TVA réduite, et je gagne 400 millions d'euros. Ca me fait économiser 10 millions, et je fais un bon plan financier. En fait il ne s'intéresse pas à la presse, au contraire je pense qu'il accélère sa disparition plutôt que de l'aider" (Le Figaro, 22/10)

Kiosque Numérique
Samedi 21 octobre, les députés français ont voté dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances (PLF) 2018 un amendement qui réserve la TVA réduite pour la presse en ligne à sa vente effective par les opérateurs mobiles.
Pour le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, il s’agit : "de réparer une erreur qui est une erreur d'interprétation possible ou en tout cas une jouissance trop large laissée à certains opérateurs économiques d'utiliser un vide juridique (…) Il y a des opérateurs qui vendent à leurs clients de la presse en ligne (...) et ils utilisent le taux réduit de TVA qui n'est fait que pour la presse (...) et considère que la proportion d'achat de la presse permet d'élargir ce taux de TVA à d'autres sujets que ceux de la presse".
Par contre, rien n’est dit sur le passif ? Cela devrait passer par pertes et profits.

Bouygues Telecom et SFR ont lancé ces derniers mois une offre avec accès à plusieurs journaux et ce sans surcoût, tout en intégrant une TVA de 2,1%, le taux réduit appliqué à ce secteur, à une partie significative de leur abonnement global. Par comparaison, la télévision est taxée à 10% et la téléphonie à 20%. Selon des estimations, le manque à gagner pour les finances publiques serait d'environ un milliard d'euros si l'ensemble des quatre opérateurs français adoptaient le même système.

Fin juillet, Le Monde (27/07) annonçait que le Gouvernement "réfléchit activement à un dispositif permettant d’encadrer la pratique. Même si rien n’est encore arbitré « politiquement », cela pourrait intervenir dès le prochain projet de loi de finances, programmé à la rentrée.". C’est fait !

Orange Afrique
Une infographie pour rappeler l’implantation d’Orange en Afrique et le poids que cela représente pour Orange.

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Message par hammett » jeu. 02 nov. 2017, 09:05

Début octobre, l’ARCEP a publié son observatoire des marchés des communications électroniques du deuxième trimestre 2017. Un point a été fait sur la facture moyenne mensuelle par client

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La facture moyenne (HT) sur le fixe est de même niveau sur un an que lors du T1, (baisse de 0,3% sur le T1. Pour 2016, baisse de 0,3% sur le T4, 0,6% sur le T3, 0,9% sur le T2, 1,6% sur le T1).
Pour le mobile, c’est une baisse de 0,6% (hausse de 1,3% sur le T1. Pour 2016, baisse de 0,6% sur le T4, 1,8% sur le T3, 3% sur le T2, 1,2% sur le T1).
Cela reflète en partie la situation contrastée qui est constatée chez les opérateurs : c'est globalement mieux sur le fixe et pas stable sur le mobile.

Pour rappel les données à fin mars.

L’historique de l’évolution de la facture moyenne mensuelle sur le fixe et le mobile (hors taxes)
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Message par Thomas45 » ven. 03 nov. 2017, 04:41

Coucou Hammett,

Petite question, que faut-il comprendre par services avancés ? Les options comme je le suppute ou bien est-ce autre chose ? Si tu pouvais m'éclairer, je t'en serais reconnaissant.

Amitiés,
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Message par hammett » ven. 03 nov. 2017, 09:10

SFR vient de présenter ses résultats au 30 septembre 2017. Du fait de son retrait de la cote boursière, SFR ne présente plus de résultats, ils sont présentés avec ceux d’Altice. Il va falloir fouiller un peu plus pour compiler certains résultats. D’autres ne sont plus donnés comme le nombre de clients en marque blanche.

C’est encore un trimestre médiocre, voir faible : SFR a encore perdu des clients sur le fixe, les gains sur le très haut débit ne compensent toujours pas – et de loin - les pertes sur l'Adsl. Sur le mobile, SFR regagne tout juste des clients pour le deuxième trimestre consécutif. Mais c’est quasiment insignifiant. La convergence n’est pas encore une martingale !

Concernant les résultats financiers : "Total SFR Group revenue declined -1.3% YoY in Q3 2017 totalling €2,757m. SFR’s Adjusted EBITDA declined by -3.2% in Q3 2017 YoY to €1,009m with margins contracting by -0.7% pts YoY to 36.6% reflecting recently acquired content rights partly offset by savings from some of the voluntary leavers.".
Bref, le CA est en baisse de -1,3% sur 1 an, l’Ebitda -3,2% sur 1 an. Forcément à force de perdre des clients, cela affecte les résultats.

SFR n’est toujours pas en phase de remontée.

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Odo
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Message par Odo » ven. 03 nov. 2017, 10:50

hammett a écrit :…/…SFR n’est toujours pas en phase de remontée.
Je ne crois pas un seul instant que SFR puisse remonter la pente tant que tout ce qui touche au service et à la relation aux clients ne sera pas changé.

Aujourd'hui, trouver quelqu'un qui a ENVIE de venir chez SFR et qui ne le fait pas par obligation (localisation) ou pour le prix quand il y a des promotions à tarifs très bas, c'est mission impossible. Que ça soit sur le Fixe ou le Mobile.

Je pense que tu peux mettre tous les sous de la Terre sur la table pour le réseau et les contenus, si tu ne donnes pas ENVIE au gens de venir chez toi à cause de ton comportement et de tes pratiques, ben ils ne viendront pas.
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imarco
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Message par imarco » ven. 03 nov. 2017, 11:59

Complètement d'accord...
Ils m'ont rappelé la semaine dernière avec une "super" offre que je n'ai même pas écoutée...
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