fzu2801 a écrit :Amiral Benson a écrit :
Sans vouloir aller jusqu'à taper dans les platebandes des débits idéals de la norme Blu-ray Ultra HD, il y a quand même un minimum à respecter pour gagner quelque chose de significatif, et en 4K en HEVC c'est 26Mb/s (ou 52 Mb/s en H.264).
Tu y vas fort , aujourd'hui on peut avoir de la HD totalement digne de ce nom avec 8 Mbits pour du temps réel et bien moins pour du streaming (Quand tu vois la super qualité de la HD chez Netflix a 5800 Mbits ...) ...
Donc pour du direct 8Mbis * 4 ça fait 32 Mbits ... /2 par le HEVC ça fait 16 Mbits ...
Je pense qu'honnêtement 16Mbits pour de la 4K ça serait déjà pas mal ...
Je ne pense que j'y aille trop fort en disant ça ^^'
Quand par exemple tu compares la 4K fantaisiste de Netflix à 16 Mb/s et l'équivalent de la série en Blu-ray en HD classique, c'est la version HD en Blu-ray qui affiche au final dans pas mal de scènes plus de détail, des tonnes de fois moins d'artéfacts, de banding et de bruits... un comble...
Ce qui fait dire à beaucoup de monde qu'ils auraient mieux fait de streamer la série en HEVC à 16 Mb/s mais en HD, là il y avait assez de bande passante pour un résultat de qualité, plutôt que d'avoir pour résultat final des clients qui se disent que la 4K c'est pas génial, que le gain n'est pas très probant, qu'ils se sont fait enfumer en ayant acheté leur TV ou projecteur.
Ils ne se sont pas fait enfumer en ayant acheté un diffuseur 4K, la 4K c'est génial et le gain est spectaculaire, mais pour ça ce n'est pas magique, il faut un bitrate adéquat, ce n'est pas pour rien que sur le Blu-ray Ultra HD les débits de lecture des différents type de disques prévus oscillent entre 82 Mb/s et 128 Mb/s, c'est juste nécessaire.
Je pense que ça fait du tort à la norme et à l'industrie vidéo et audio de procéder ainsi. Sans aller jusqu'à reprendre exactement les choix impeccables d'un Blu-ray Ultra HD avec 10 bits par couleur, le HDR, le gamut étendu, etc. Il y a un minimum à respecter pour faire mieux que la génération précédente et justifier l'investissement.
A commencer par le son, un film en 4K en streaming avec une bande son en stéréo anémique à ~200 kb/s ça n'a pas trop de sens, c'est moins bien qu'un DVD, 2 générations en dessous !
Sans aller jusqu'à prendre ce qu'il y aura sur un Blu-ray Ultra HD avec du DTS-X ou Dolby Atmos en 24bit/96kHz et leur nombres infini de haut-parleur hérité de leur codecs orienté objets, un minimum raisonnable serait de s'aligner sur la génération précédente des Blu-ray classiques avec du 5.1 à 7.1 en DTS HD Master ou Dolby TrueHD à ~4Mb/s.
Tous les encodages 4K que je fait dans le cadre de mon boulot, perdent leur gain de résolution spatiale dans le cas de scènes où il y a du mouvement dès qu'on tombe en dessous de 50 Mb/s (en H.264), ça ne fait pas longtemps que j'ai un encodeur HEVC, mais c'est plus que la moité qu'il faut pour un résultat similaire.
Si on prend des scènes types qui justifient la 4K et la font vendre aujourd'hui, comme la pluie de flèches dans <i>Hero</i> de Zhang Yimou, ou la scène de l'entraînement aux art martiaux dans <i>Samsara</i> de Ron Fricke, à 16 Mb/s il ne restera qu'une bouillie de pixels, et ce n'est pas exagéré, sur des scènes pareilles, un débit aussi bas c'est catastrophique.
A mon sens, pour justifier l'investissement dans un matériel de diffusion 4K, le streaming 4K ne devrait pas descendre en dessous d'un débit moyen de 26 Mb/s pour des contenus cinématographiques et s'adjoindre une piste audio multicanal à ~4 Mb/s.
Pour une chaîne TV les contraintes en bande passante sont conséquentes, mais pour du streaming sur le net, c'est l'endroit idéal pour se lâcher, à quoi servent 100 Mb/s descendant à part des exemples comme pré-charger cette semaine sur Origin les 27 Go de <i>STAR WARS Battlefront </i>en moins de 40 min...
Je pense que cette bande passante se justifie idéalement dans le cas du streaming 4K, et quand je vois des nouveaux venu comme <b>ZIVE</b>, je suis toujours plein d'espoir qu'un fournisseur ose réellement la qualité en VOD et l'utilise sans l'usurper en argument commercial justifié, et donne un bon coup de pied dans la fourmilière pour établir de nouveaux seuils.
C'est pour ça que je suis plutôt impatient de découvrir ce que SFR nous réserve sur ce coup, se vanter de 100, 200, 400, ou 800 Mb/s c'est bien, montrer dans un cas concret en quoi ils changent réellement la donne, ça fait toute la différence.
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J'ai corrigé la bévue.