Le Figaro, lundi 12 février
NOOS-NUMERICABLE : la direction attaque en diffamation un militant socialiste
C’est une première dans l’histoire du câblo-opérateur. (Hier), Dominique Gros, l’auteur d’un article paru dans Le Chardon, le bulletin du parti socialiste à Metz, (devait) se défendre devant la 17ème chambre correctionnelle du tribunal de Paris contre les dirigeants de Numericable-Noos. Accusé de diffamer et de dénigrer l’entreprise dans un brûlot intitulé « Miséricâble : les lourdes conséquences d’une erreur », il (devait) sans aucun doute (être) soutenu par l’association Les déçus du câble, qui ne rate pas une occasion de manifester contre le fournisseur d’accès à internet et la télévision par câble. Selon Michel Matas, le directeur juridique de Numericable-Noos, Dominique Gros n’est pas un mécontent comme un autre. Le militant socialiste aurait rêvé que la ville gère elle-même son réseau câblé, via une régie municipale - l’UEM - qui a développé un réseau câblé dans les communes périphériques de Metz. Mais voilà, aujourd’hui, le réseau de Metz est aussi détenu par Cinven […] et Altice. […] Ses expressions à l’encontre du groupe sont plus celles d’un politicien que d’un mécontent, souligne-t-on au siège du câblo-opérateur. Numericable-Noos ne compte pas s’arrêter là. Dans les prochains jours, il devrait également attaquer Marcel Lacour, le président des Déçus du câble. […] Mais des milliers d’usagers sont ravis d’avoir trouvé une tribune. Enfin, on les écoute !
