Dans "Les Echos", Noos/NC est ambitieux

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baraban
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Message par baraban » lun. 15 janv. 2007, 02:06

Disons surtout que le père Drahi tourne tout le temps autour du câble et qu'à la limite si Cinven se désengageait, lui (à travers Altice, même si Altice appartient en partie à Cinven mais ça c'est encore une autre histoire...) y resterait... il lui suffirait juste de trouver des actionnaires pour le long terme avec qui composer.

D'ailleurs il ne faut pas oublier que l'actionnaire industriel c'est Altice, Cinven ne fait qu'apporter les sous...

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The Yoda
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Message par The Yoda » lun. 15 janv. 2007, 14:05

baraban a écrit :Je pense qu'il voulait plutôt un exemple de société appartenant à un fond d'investissements et qui n'a pas été revendue à court/moyen terme...
- Keolis (société de transports) appartient pour plus de moitié au fond britannique 3i (le reste étant majoritairement aux mains de la SNCF)... et pourtant 3i ne lâche pas le morceau pour le moment.
Désolé de te contredire Baraban, mais ton exemple n'est plus à jour, celà fait quelques mois que 3i a vendu ses parts de Kéolis : 3i est au contraire un très bon exemple de fond de pension qui fait un aller retour... Ils ont affiché au début un objectif de doublement de la valeur de Kéolis... et durant l'été 2006 ils ont mis leurs parts en vente. Le portage a été réalisé par la sncf, qui vient de replacer les titres à des zinzins dont axa est le chef de file si ma mémoire est bonne... Accessoirement tu remarqueras que Kéolis n'a cessé de perdre des contrats pendant la présence de C3i... ce qui ne lui a pas empeché de voir la valeur de ses actions augmenter... Autrement dit, un fond d'investissement n'a pas besoin de satisfaire ses clients pour gagner de l'argent...

Les fonds d'investissement n'ont pas de vocation industrielle mais exclusivement financière... Ils se donnent des objectifs en rendement de l'action et / ou en valeur de l'action. Quand ces objectifs sont atteints ils sortent... C'est le principe de base de ces entreprises, et il n'y a pas d'exeption.
Ceux qui privilégient de "rendement" de l'action (les dividendes) restent tant que les dividendes sont au dessus de leurs objectifs, d'où une durée plus longue de leur présence. Louis Dreyfus est un bon exemple de ce comportement (LD Com...) d'accompagnateur du développement (c'est la période pendant laquelle la croissance de l'action est la plus forte)... Quand le marché sera arrivé à maturité, il est probable qu'il mettra ses fonds ailleurs.

Jacques
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Message par Jacques » lun. 15 janv. 2007, 14:21

Entièrement d'accord avec Yoda, même s'il peut y avoir des exceptions qui confirment la régle. Dans la majorité des cas, un fonds revend ses acquisitions au bout de cinq ans environ si c'est possible, et au bout d'environ huit ans si l'affaire est plus longue à rentabiliser.
Je n'écarte pas du tout la possibilité qu'Altice et Cinven restent des actionnaires à long terme de Noos/NC, mais cela me paraît peu probable. Si on leur en propose un bon prix d'ici trois ans, laps de temps que se donne Mr Drahi, dans "Les Echos", pour hisser le cablo-opérateur sur le podium des trois premiers FAI, ils n'hésiteront pas à vendre. Car ce sont des financiers avant tout !

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